Le Mouvement Patriotique (MP) et la Plateforme Militante ont tenu un rassemblement commun ce vendredi 15 mars à l’hôtel St Georges. « Avek nou bann kamarad militan, nou pou al pli lwin », a déclaré Alan Ganoo. « Cette convergence entre le MP et la Plateforme Militante offre la possibilité d’un nouveau courant politique et donne des perspectives d’alternance politique. Nous lançons un appel aux jeunes de nous rejoindre ».
« C’est pour l’instant un rapprochement de deux partis. Nous laissons la porte ouverte à toutes les possibilités », a expliqué Alan Ganoo.
Le président du MP a indiqué que « depuis l’annonce de ce rapprochement, il y a eu plus d’enthousiasme du côté des jeunes ». Et d’ajouter : « Nous commencerons par travailler ensemble afin de présenter un programme commun en temps et lieu. Dans l’immédiat, nos deux partis sont d’accord pour mener une campagne sur deux problèmes : la représentation féminine et le licenciement massif et injustifié des ouvriers ».
Code Civil.
Alan Ganoo a plaidé pour « revoir la loi du travail », soutenant que « nous demandons au gouvernement de venir avec une motion pour amender l’Employment Rights Act ». Car, a-t-il, « c’est injuste de voir autant de souffrance et de misère quand une entreprise ferme ». A cet effet, Alan Ganoo a avancé que « dès la rentrée parlementaire », le parti mettra la pression sur le gouvernement pour « trouver une solution à ce problème ».
Du côté de la plateforme militante, Steve Obeegadoo a affirmé que « le point de départ de ce rapprochement est la crise de la représentation de la politique à Maurice ». Selon lui, « cette alliance n’est pas comme celles qu’on a l’habitude de voir à Maurice ».
« Nous essayons de construire quelque chose basé sur des convictions communes et des valeurs de la main propre et d’intégrité ». Il a ajouté que ce rapprochement débouchera sur un rassemblement. « Ce n’est pas une alliance politique traditionnelle mais nous souhaitons marquer notre différence avec un nouveau message ».
Steve Obeegadoo a déclaré que la représentation des femmes au parlement « est une honte ». « Nous demandons que, dès la reprise parlementaire, le gouvernement vienne avec des amendements » pour assurer une représentativité égale entre hommes et femmes au sein de l’hémicycle.