Du côté du Brésil, les latéraux Marcelo et Douglas Costa ont effectué mardi leur retour à l’entraînement. L’entraîneur Tite peut ainsi espérer récupérer deux titulaires potentiels face à la Belgique.
Angleterre dure au mal
Samedi, il y aura Suède-Angleterre (16h00) à Samara et Russie-Croatie à Sotchi (20h00). Les « Trois Lions » de Gareth Southgate pourront s’appuyer sur leur match fondateur face à la Colombie en 8e de finale. Il leur a fallu endurer les coups (6 cartons jaunes pour les Cafeteros) et ne pas flancher mentalement au moment des tirs au buts (1-1 a.p., 4 t.a.b à 3).
C’est d’ailleurs la première fois que les Anglais survivent à une séance de tirs au but en Coupe du monde après les échecs de 1990, 1998 et 2006. Ils attendaient depuis douze ans de retrouver les quarts de finale d’un Mondial.
« Nous savions ce que nous avions à faire, nous sommes restés calmes, nous n’avons jamais paniqué », a décrypté Eric Dier, auteur du tir au but victorieux.
Que vaut la Suède, qui n’avait plus connu les quarts de Coupe du monde depuis 1994? Vladimir Petkovic, coach de la Suisse éliminée par les Suédois (1-0) a donné sa lecture: « Tout le monde doute d’eux, pense qu’ils sont médiocres. Ils sont puissants, homogènes.
Russie, invité surprise
Le quart de Sotchi est lui totalement inattendu. La Croatie a impressionné au premier tour en humiliant l’Argentine 3 à 0. Avec ses deux perles Luka Modric et Ivan Rakitic, elle faisait partie des gros clients annoncés.
Mais personne, ou presque, n’avait misé un rouble sur la Russie, 70e au classement Fifa. La « Sbornaïa » s’est trouvée deux héros, son gardien Igor Akinfeev, qui a éliminé l’Espagne en 8e de finale (1-1 a.p, 4 t.a.b à 3) et son sélectionneur, Stanislav Cherchersov, ancien gardien international, pragmatique dans son approche.
Le pays hôte se demande même si le célèbre moustachu arrivera à signer deux exploits: aller en demi-finale et faire venir au stade de Sotchi Vladimir Poutine, le dernier homme du pays semblant se désintéresser de la Coupe du monde.
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