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MMM – IBA : « Une personne politiquement active n’a pas le droit de siéger »

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce samedi 1er décembre au Hennesy Park Hotel, Paul Bérenger a tenu à s’exprimer sur la conférence de presse qu’avait tenue le chef du gouvernement, Pravind Jugnauth, hier. Les projets de loi sur la réforme électorale, la Declaration of assets ainsi que les licences radio octroyées par l’IBA ont été les points phares abordés lors de cette rencontre.

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« Choquant ». C’est le terme utilisé par Paul Bérenger pour définir l’octroie des nouvelles licences de radio privée par l’IBA. « Nous condamnons le fait que ce sont les proches du MSM qui les ont eues », a-t-il déclaré, en déplorant la constitution du board de l’Independant Broadcasting Authority. « A la section 7 de la loi (IBA Act), si une personne est politiquement active elle n’a pas le droit de siéger (sur le board). Ce qui veut dire que le président lui-même est disqualifié ».  

Revenant sur les projets de loi présentés hier au PMO, Paul Bérenger considère que Pravind Jugnauth s’est adonné à cet exercice « à la hâte », et que « l’affaire Medpoint est derrière ce rush ».  Il rappelle dans la foulée que l’affaire sera débattue en janvier 2019.

En ce qui concerne les propositions sur la réforme électorale avancées par le Premier ministre hier, pour Bérenger, c’est toujours « enn galimatia » dans lequel il n’y a « rien de nouveau ».

Il est d’avis que suite aux échanges et commentaires de la commission électorale sur les propositions du gouvernement, « ce serait sain et nécessaire de rendre public les commentaires de la commission électorale sur la Reforme Electoral Bill », a-t-il fait ressortir.

Au chapitre de la Declaration of assets, pour le leader de mauves, c’est « un développement positif ». Et d’ajouter :« Nous avons toujours réclamé qu’il faut rendre public« . Toutefois, il met en garde qu’il est important de bien comprendre la définition des « assets » et « ultimate beneficial ». Il se dit « pas sûr » que l’ébauche présenté par Pravind Jugnauth « empêche les prêtes-noms, qui est un problème à travers le monde ».

 

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