Les opérateurs qui travaillent autour du marché de Rose-Hill, de la foire Da Patten et du New Arab Town ne voient pas d’un bon oeil le projet de la mairie de délocaliser ce qu’ils considèrent être en quelque sorte un patrimoine de la ville.
Ils pensent qu’au contraire un réaménagement moins coûteux du marché serait à l’avantage de tout le monde et des consommateurs surtout. Ils évoquent ainsi les colonnes en pierre, les murs, le sol et les structures en fer forgé qui devraient être préservés dans le cadre d’un projet de rénovation qui toucherait les parties comme la toiture pour plus de lumière naturelle et la ventilation tandis que la section de la viande et du poisson modernisée avec l’installation de chambres froides.
Ce lieu historique, rappellent-ils, est très fréquenté parce qu’il se trouve près du centre et facilement accessible. Ces opérateurs craignent qu’une délocalisation s’avère finalement inutile et qu’elle affecte davantage leur commerce qui périclite déjà. Pour eux, une rénovation permettait au contraire à d’autres petits entrepreneurs comme coiffeurs, tailleurs, cordonniers et autres réparateurs de trouver un espace pas trop cher pour leurs activistes, les loyers étant exorbitants dans les nouveaux immeubles commerciaux.