Marche citoyenne – Incitation à la haine raciale : Percy Yip Tong porte plainte « contre X »

À la suite d’« une affiche qui circule sur les réseaux sociaux » et qu’il dit avoir remise à la police de Rivière-Noire, l’artiste et homme d’affaires Percy Yip Tong a décidé de « porter plainte contre X pour incitation à la haine raciale ». Celui-ci explique : « Cette affiche, sur fond orange, présente des photos, symboles et textes en hindi et en kreol. Le texte se compose d’une formule en hindi et se termine par “Ki to pou fer samedi 29 août ?”. »

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Le texte contenu dans cette affiche vise à atteindre trois objectifs, selon ce militant écolo. « Primo, à inciter à la haine raciale entre deux communautés, en décrivant l’organisateur comme quelqu’un d’une communauté spécifique, et qui veut exterminer cette autre communauté à Maurice. Secundo, à décourager des Mauriciens appartenant à cette communauté “victimisée” à participer à la marche du 29 août. Et enfin tertio, à décourager les Mauriciens à se rendre à cette marche, de peur que cela dégénère en confrontations violentes entre différentes communautés. »

Percy Yip Ton précise : « Je ne connais pas Bruneau Laurette, l’organisateur de cette marche. Je ne l’ai jamais rencontré, ni même parlé. Cependant, à aucun moment ses appels vus dans les médias et sur les réseaux sociaux pour venir participer à la marche ne contenaient de propos racistes. Il s’adresse toujours aux Mauriciens et insiste sur le côté pacifique de la marche. Cette démarche ne vise aucune communauté en particulier et concerne tous les Mauriciens. » En revanche, s’insurge l’artiste et homme d’affaires, « le message du poster qui circule, et contre lequel je porte plainte, est une menace à la paix sociale », estimant ainsi que « cette affiche a aussi pour but d’intimider et de faire peur ».
Le message véhiculé, estime l’activiste, « incite clairement une communauté, décrite comme “victime” dans le poster, à se révolter ». Ce message, dit-il encore, « est haineux et mensonger, et devrait être interdit et retiré des messageries et réseaux sociaux ».

Notre interlocuteur va plus loin : « Celui ou celle qui l’a conçu doit être recherché et poursuivi pour incitation à la haine raciale. La police et les autorités concernées ont le devoir d’interdire toute publication de ce genre et d’arrêter ses instigateurs. »

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