La Prisons Officers Association déplore la manière de faire « unilatérale et anticonstitutionnelle » du commissaire des prisons, Vinod Appadoo. Le syndicat des officiers de la prison réclame que les autorités concernées prennent connaissance du fait que l’actuel CP « outrepasse ses droits en ne communiquant pas avec le syndicat des décisions fondamentales concernant les droits des employés. »
Le syndicat des officiers de la prison est monté au créneau dans le sillage « d’un incident survenu à la prison de Petit-Verger, il y a quelques semaines, et d’une décision incidemment du commissaire des prisons (CP) Appadoo de truffer toutes les prisons de l’île de caméras de surveillance. » L’idée ici, selon Jean Michel Buckland et Hanson Mungrah « n’est pas de surveiller les détenus, mais plutôt de garder l’oeil sur les officiers ! »
De plus, selon la POA, « le management de la prison prend des décisions sans consultation avec le syndicat, et certaines de ces décisions sont à l’encontre de nos droits de travailleurs ». « Là, nous n’allons pas rester les bras croisés ! » De fait, le syndicat déclare avoir « sollicité plusieurs rencontres avec le CP Appadoo et le management de la prison, et ce, de manière officielle. Mais en vain ! » Devant cet état de choses, « nous n’avons eu d’autre choix que de référer l’affaire, par voie écrite, à divers ministres concernés ».
La POA a attiré l’attention aussi sur le fait que « le budget prévoit Rs 36 m » pour le projet de EPrison. « Nous sommes heureux de cela. Cependant, en contrepartie, les officiers n’ont plus eu leur “Bank Allowance” ni leur “Performance Management Scheme” (PMS) ! Idem pour les “allowances” pour les “night duty” et ceux qui ont travaillé lors des jours fériés. » Sur le même plan, le syndicat retient que « de nouvelles mesures ont été imposées à des officiers s’agissant de leurs congés quand ils tombent malades. C’est un immense sentiment de frustration que ressent l’ensemble du corps des officiers de la prison. » Une situation qui résulte du fait que « le management de la prison est mû par un désir d’oppresser les officiers », ont estimé les porte-parole de la POA.