Une journée spéciale dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides a été organisée ce jeudi 8 février, au London College dans la Capital en présence du ministre de l’environnement, Mahen Seeruttun.
Selon le ministre, cette célébration a pour triple objectif : préserver notre environnement très indispensable pour notre survie, éviter la déforestation et aussi de sensibiliser la conscience citoyenne. En effet, 2018 marque le 47e anniversaire de la signature de la Convention de Ramsar sur les zones humides, convention signée dans la ville iranienne de Ramsar en 1971.
Il a souligné que ce thème nous pousse à réfléchir sur l’importance des zones humides pour notre développement futur. « Les zones humides, je dois vous rappeler, sont de véritables atouts pour le pays – villes et villages, la biodiversité et la végétation aquatique, il nous faut comprendre que les zones humides sont des écosystèmes indispensables à la vie de la population et nous devons tous agir là où elles sont menacées de destruction ou de dégradation. Elles sont vitales à bien des égards permettant la culture, l’approvisionnement en eau, agissant comme des éponges absorbant les crues des rivières et les pluies diluviennes.Pour mieux comprendre ce qu’est une wetland, je vous invite à visiter l’Estuaire de Terre-Rouge ».
Selon ses dires, une révision sur le Building Permit est en cours pour plusieurs régions. « Même le Premier ministre est très concerné avec ce qui se passe. D’ailleurs, il a récemment demandé aux collectivités locales de veiller à ce que les conditions soient minutieusement respectées avant d’octroyer le Building Permit ». Le ministre trouve inacceptable que des constructions ont été faites sur des canaux et des drains.
Toujours dans l’optique du respect de l’environnement, Mahen Seeruttun a rappelé que son ministère a un programme visant à mettre en terre 100 000 plants par an pendant 5 ans pour respecter l’écosystème, en effet depuis 2016, 200 000 arbres ont été planté et, depuis janvier, 11 000 plants ont été mis en terre.