Le président de l’Association des Consommateurs de l’Île Maurice (ACIM), Jayen Chellum est catégorique : « les augmentations des prix sur le marché mauricien sont injsutifiées ». C’est ce qu’il a martelé en conférence de presse ce vendredi 19 janvier. Selon lui, le gouvernement a adopté une politique de laisser-aller en ce qui concerne les prix des produits.
« Gouvernman finn suiv la teolozi du liberalism economik religieusement », estime l’ACIM. Les produits comme l’oignon, la pomme de terre, l’eau embouteillée, la viande de bouc ou encore les boissons gazeuses ont connu une augmentation injustifiée et les consommateurs en font les frais, note le président de l’association. Et s’il reconnaît qu’au vu de la hausse du prix du diesel et de l’essence, les propriétaires de vans d’écoles revoient leurs tarifs à la hausse, il se demande « ki arive kan pri lesans bese? Ki fer pri van pas bese parey? »
Jayen Chellum déplore le manque de communication entre le gouvernement et les citoyens par rapport à la flambée des prix.
Dans cette même démarche, l’association a écrit une lettre à l’Agricultural Marketing Board (AMB) pour s’enquérir des prix de l’importation de l’oignon de l’Inde, et la réponse attendue n’était pas des plus satisfaisante confie le président de l’association.
Pour Jayen Chellum, il est primordial que le Ministère de l’Agro-Industrie vienne avec des estimations sérieuses sur le quantum de la production affectée et les variétés. L’ACIM fait ressortir que le contrôle des prix sur certains produits doit devenir inévitable.