Le Guide - Législatives 2024

Inde – Tricherie : près de 3 millions de lycéens repasseront leurs examens

En Inde, une nouvelle affaire de tricherie va forcer 2,8 millions d’étudiants à repasser leurs examens. Les sujets des épreuves de mathématiques et d’économie ont fuité sur internet peu avant l’épreuve.

- Publicité -

Décidément, les affaires de tricherie lors des examens en Inde vont bon train. Des millions de lycéens indiens devront repasser leurs examens de fin d’études secondaires après la fuite des sujets sur les réseaux sociaux.

Une enquête est en cours pour établir comment les épreuves de mathématiques et d’économie ont pu fuiter sur WhatsApp avant les examens, a souligné le ministre indien de l’Éducation Prakash Javadekar. «Je comprends la douleur et la frustration» des lycéens, a-t-il ajouté alors que ces examens sont cruciaux pour être admis dans les plus prestigieuses universités du pays.

«Les criminels qui en sont responsables ne seront pas épargnés. Je suis sûr que la police va bientôt les attraper. Je peux vous assurer que nous allons améliorer le système et le rendre infaillible», a-t-il déclaré devant la presse.

Il s’agit d’un nouveau revers pour le gouvernement indien déjà critiqué pour les fuites de sa base de données Aadhaar, qui contient les données personnelles de plus d’un milliard d’Indiens.

L’Inde, un pays régulièrement confronté à la triche

«2,8 millions d’étudiants repasseront leurs examens!! Est-ce une blague? Qui est responsable de ce gâchis», a écrit sur son compte Twitter Rahul Gandhi du parti du Congrès, membre de l’opposition.

Il faut savoir que la tricherie lors des examens est très répandue en Inde, y compris via le versement des pots-de-vin pour acheter les sujets à l’avance, mais il existe des astuces plus élaborées.

En 2015, des centaines de personnes ont été arrêtées dans l’État de Bihar, dans l’est du pays, après avoir escaladé les murs d’écoles pour fournir des antisèches à leurs proches en train de passer l’examen. Une histoire dont le Figaro Étudiant vous faisait part, avec une photo qui vaut le détour. Par ailleurs en mai dernier, une étudiante a été forcée d’enlever en public son soutien-gorge avant un examen afin de démontrer qu’elle n’avait pas caché de notes à l’intérieur.

-lefigaro.fr

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -