Une vingtaine de représentants de neuf pays africains, Maurice, le Rwanda, le Kenya, le Burundi, l’Ouganda, la Tanzanie, le Sud Soudan, la Somalie et les Seychelles, sont réunis depuis hier à l’hôtel Pearl Beach à Flic-en-Flac pour un atelier de travail à l’intention des enquêteurs criminels.
Cette formation, qui s’étale sur cinq jours jusqu’au vendredi 23, est organisée conjointement par la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et Interpol avec le soutien du Central Criminal Investigation Department (CCID). Cette formation s’insère dans le cadre du programme pour la promotion de la sécurité maritime et le renforcement des capacités des enquêteurs criminels de la région d’Afrique orientale et australe et océan Indien(AFOA-OI).
Cette formation, destinée aux enquêteurs de la brigade scientifique criminelle, vise à renforcer la capacité des limiers sur les nouvelles techniques d’investigations et médico-légales. « Cette initiative permet aux pays participants au programme de s’aligner sur les techniques internationales d’investigation pour une coordination efficace des actions menées pour contrer les crimes transfrontaliers », soutient Pascaline Alexandre, chargé d’une unité de communication à la Commission de l’océan Indien.
La CAE participe activement au renforcement des capacités des officiers dans le domaine de la justice pénale (police, procureurs, juges et prisons) ainsi que le transfert et le rapatriement des prisonniers. Quant à l’agence Interpol, elle apporte un soutien technique à la CAE lors des formations et des sessions de travail.
Les animateurs de cet atelier sont Alan Blaney, consultant et formateur des enquêteurs et spécialisé dans les problématiques de fraude, investigation, intelligence et cybercrime ; M. Matthew, responsable des formations Interpol et Leonardo Onyonnyi, de la CEA.