Le président de l’Association des cliniques privées, le Dr Dawood Oaris, appelle à la vigilance après l’incident qui s’est produit hier à la City Clinic. D’ailleurs, le ministère de la Santé a décidé de mettre fin à toute collaboration avec la clinique concernant la dialyse. En outre, il estime que le gouvernement, et le ministère de la Santé en particulier, « doit augmenter la fréquence des visites de contrôle dans les cliniques qui accueillent des patients de l’hôpital pour des traitements de dialyse ».
Les faits remontent à lundi, où quelques patients de l’hôpital Jeetoo ont été envoyés à la City Clinic, à Plaine-Verte, pour recevoir des traitements de dialyse. En pleine session, quelques patients ont été pris de crampes. Hier, d’autres patients ont subi le même sort. « Informée de la situation, une équipe d’officiers de l’hôpital Jeetoo, menée par la spécialiste en néphrologie, le Dr Fagoonee, a été déployée sur les lieux. Les patients, soit 13 au total, ont été ramenés en urgence à l’hôpital pour poursuivre leur traitement.
Suite à cet incident, des officiers du ministère se sont rendus à la City Clinic pour mener une enquête, une inspection des équipements et effectuer des analyses. « Les officiers ont pris des échantillons d’eau car notre premier soupçon portait sur l’eau utilisée pour les besoins du traitement. Les officiers ont également mené une petite enquête sur place pour déterminer les causes de ce malaise. Nous sommes en attente des conclusions pour faire la lumière sur cette affaire. En tout cas, nous sommes sûrs qu’il y a un problème puisque 13 patients ont été pris de crampes », affirme le Dr Nawoor.
De plus, à la demande du ministre Anwar Husnoo, le Dr Ismet Nawoor a pris les dispositions pour mettre fin à toute collaboration avec la City Clinic.
Le Dr Dawood Oaris est catégorique : le ministère de la Santé doit agir après l’incident survenu à la City Clinic. « Des officiers du ministère de la Santé entament des visites de contrôle dans toutes les cliniques qui accueillent des patients de la Santé publique pour des traitements de dialyse. S’il y a eu un problème au niveau d’une certaine clinique, je pense que le ministère doit entamer des visites plus fréquentes. Au niveau de l’association, nous ne pouvons prendre aucune action. Toutefois, nous demandons à toutes les cliniques concernées d’augmenter leur vigilance », fait-il ressortir.