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Catastrophes naturelles : « Un problème qui ne peut être ignoré », insiste Sesungkur

Le ministre de la Bonne gouvernance et des Services financiers, Sudhir Sesungkur, participe depuis le début de cette semaine à l’assemblée des ministres des Finances du Commonwealth, à Bali, en Indonésie.

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Représentant le ministre des Finances Pravind Jugnauth, Sudhir Sesungkur a affirmé que le gouvernement mauricien soutient pleinement l’initiative du Commonwealth d’étendre ses facilités de financement aux victimes de catastrophes naturelles, et ce, à travers le Climate Finance Access Hub, qui est basé à Maurice.

Le ministre Sesungkur s’est fait la voix du gouvernement mauricien en parlant en faveur d’une stratégie urgente de la part des petits Etats insulaires et des pays en voie de développement.

L’objectif : mettre en place des programmes adaptés et trouver le financement nécessaire pour faire face aux catastrophes naturelles.

« Nous apprécions que le Commonwealth ait pris l’initiative de soutenir les pays en voie de développement dans le ‘disaster risk financing’. Le Commonwealth dispose d’une riche et longue expérience dans le développement des assistances techniques, ce qui fait de cette organisation le partenaire idéal pour ces pays », a déclaré le ministre Sesungkur.

Les inondations meurtrières de 2013

Il a également souligné que, souvent, ce sont les pays en voie de développement qui sont les plus affectés par les calamités naturelles, dont des cyclones, inondations, sècheresse et tremblements de terre.

Il a ajouté que ce sont ces mêmes pays qui sont les moins équipés pour faire face à ces situations causant non seulement des pertes de vies humaines, mais entravent aussi le progrès et le développement de ces pays.

Outre un danger pour la sécurité alimentaire et les dégâts causés à l’écosystème environnemental, les catastrophes liées aux changements climatiques fragilisent aussi les fondamentaux macro-économiques.

« Le changement climatique et les catastrophes naturelles sont devenus un problème de développement qui ne peut être ignoré ou sous-estimé », a insisté le ministre Sesungkur.

D’ailleurs, dit-il, Maurice est particulièrement vulnérable à des risques de calamités naturelles. Il a rappelé que ces dernières années, le pays a connu des épisodes de ‘flash floods’ surtout en été.

Sudhir Sesungkur a cité un rapport de la Banque Mondiale daté de 2017 et dans lequel Maurice se trouve à la 7e place parmi les pays les plus exposés aux risques naturels (natural hazards) et à la 13e des pays avec le plus grand risque de désastres.

Tout comme Maurice, a ajouté le ministre,  plusieurs petits Etats insulaires se trouvent dans cette situation de vulnérabilité.

D’où la satisfaction exprimée quant à l’approche proposée par le Commonwealth pour un fonds de ‘disaster risk financing’.

Les petits États insulaires dans le monde n’ont non seulement pas les moyens financiers de se relever par leurs propres moyens après avoir été frappés par des catastrophes naturelles dues aux changements climatiques, ils n’ont également pas les moyens nécessaires pour se prémunir contre de tels dangers. D’où l’importance de la Climate Finance.

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