Un millier d’étudiants de l’Université de Maurice et ceux issus d’autres institutions tertiaires associées à celle-ci obtiendront ce mois-ci leur diplôme de fin d’études. Les cérémonies de remise de diplômes, la première ayant eu lieu hier, ont débuté avec la faculté de droit et de gestion à l’auditorium Octave Wiehe, à Réduit. Plus de 400 étudiants de la faculté de droit et de gestion ont reçu hier leur diplôme tant attendu, symbole d’accomplissement d’une étape de leur vie.
Félicitant les nouveaux diplômés, le vicechancelier de l’UoM, Dhanjay Jhurry, estime que les étudiants peuvent être « de bons ambassadeurs de l’UoM » et peuvent démontrer un « sens d’intégrité et de valeurs morales ». Il ajoute qu’avec la discipline et la rigueur, ces étudiants, qui entameront bientôt une nouvelle vie professionnelle, pourront réaliser « de grands accomplissements ». Il leur demande ainsi d’être honnêtes envers eux-mêmes et envers les autres. Alors que Maurice vise à devenir une économie à revenu élevé, le VC avance que le pays dépendra énormément d’une meilleure compétitivité des institutions et des entreprises.
En ce sens, il fait ressortir que l’innovation est au centre d’une économie qui met en avant la connaissance. « L’UoM veut être une institution qui s’engage dans la recherche et l’entrepreneuriat », souligne-t-il. Cette philosophie pourra aussi créer de nouveaux départements et des activités en relation avec la demande du marché. Toutefois, l’un des défis de l’UoM, dit-il, est d’améliorer l’apprentissage axé sur les résultats et basé sur les problèmes à travers l’European Credit Transfer System, ce qui permettra aux étudiants d’être employables plus facilement.
Par ailleurs, dans le but d’améliorer l’offre des cours, Dhanjay Jhurry avance que l’UoM travaille en collaboration avec les industries pour que les étudiants puissent répondre à leurs besoins. D’autre part, un “Agritech” sera bientôt mis en place par l’UoM sur un terrain de 21 arpents. Ce projet sera une plateforme pour la recherche et le développement ainsi que pour la sécurité alimentaire et l’agriculture numérique.