Le procès intenté à Marie Magdalena Vosloo, une Sud- Africaine de 39 ans poursuivie pour avoir mortellement agressé sa belle-fille de 17 ans, Mundolene Vosloo, le 5 octobre à l’hôtel Riu, au Morne, touche à sa fin. Lors de l’audience d’hier, c’est le Chief Police Medical Officer, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, qui est venu apporter des détails sur la cause du décès de la victime. L’adolescente portait notamment des contusions aux lèvres et avait la cervelle enflée.
Magdalena Vosloo est poursuivie en Cour intermédiaire pour coups et blessures, causant la mort sans intention de la donner. Lors de la dernière séance avant le jugement, c’est le médecin légiste Sudesh Kumar Gungadin qui a été appelé à la barre des témoins. Le rapport d’autopsie, soumis le 10 mars 2017, indique que la victime portait des taches de sang sur la partie droite de sa bouche et près de la cervelle. Sudesh Kumar Gungadin a soutenu que ce ne pouvait être de cause naturelle. Il avait aussi trouvé que la langue de la victime ne portait pas de traces de morsure, apparentes lorsqu’une personne a subi une attaque épileptique.
Magdalena Vosloo, qui avait aussi été examinée par le médecin légiste le 7 octobre 2016, avait des éraflures aux doigts de la main droite. Dans sa plaidoirie, Me Denis Mootoo, Senior Assistant DPP, a soutenu que le coup porté par Magdalena Vosloo était la cause du décès. « The blow to the lips was traumatic and caused the rolling of the brain », a-t-il dit, ajoutant que « the slap lead to disastrous consequences ».
Me Zaredhin Jaunbaccus, avocat de Magdalena Vosloo, a demandé à la cour d’accorder le bénéfice du doute à sa cliente, indiquant qu’il aurait pu y avoir d’autres situations ayant causé le décès de l’adolescente. La magistrate Navina Parsuramen prononcera son jugement le 21 mars. Marie Magdalena Vosloo avait été arrêtée le mercredi 5 octobre après que sa belle-fille, Mundolene Vosloo, a été retrouvée morte à l’hôtel Riu, au Morne. Elle soutient avoir eu des embrouilles avec Mundolene et avoir perdu le contrôle, la frappant au visage une fois, contrairement aux dires du jeune frère Miguel, qui avait fait état de trois coups de poing à la tempe.