Vu qu’Etienne Sinatambou, porte-parole habituel du gouvernement, joue profil bas depuis ses bourdes dans le sillage du cyclone Berguitta, c’est l’Attorney General, Maneesh Gobin, avec à ses côtés le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, et celui de la Fonction Publique, Eddy Boissézon, qui a animé la conférence de presse du gouvernement en ce samedi 3 février.
Sans surprise aucune, l’affaire David Gaiqui a été au centre du discours de l’Attorney General. Maneesh Gobin soutient que les institutions travaillent en toute indépendence et qu’aucune décision n’est prise sans vérification. « Nou bizin rasir la popilasion, sa gouvernman-la depi li an plas, nou napa pran desizion lor enn kout tet, nou verifie dabor; pa akoz enn bann brebi galez ki nou pou fer la popilasion perdi konfians dan bann institision de leta », a-t-il lancé.
Concernant les demandes de sanction contre des policiers concernés par cette affaire, l’Attorney General soutient que toutes les décisions sont prises en toute indépendance par les institutions de l’Etat. Ainsi, concernant les transferts de certains policiers, le Commissaire de police Mario Nobin a pris sa décision en toute conscience en temps et lieu. Selon Maneesh Gobin, il en est de même pour le Provisional Charge du bureau du DPP.
Il est également revenu sur l’enquête concernant la série de vols, indiquant que l’enquête progresse d’une manière satisfaisante. « Ena enn lot inite de la polis ki finn pran le rele, parski finn ena enn bann sanksion administratif a sa stad-la kont sertin bann osie responsab tretman inflize a David Gaiqui; sa lanket-la bizin kontinie, nou pa kapav akoz finn ena enn insidan an kour de rout, nou blie lesansiel », a-t-il fait ressortir.
Suite à l’affaire Gaiqui, qui a interpellé plus d’un ces derniers jours, il a aussi déclaré que des sanctions ont déjà été prises, donnant l’assurance qu’il y aura d’autres types de sanctions qui seront mis au jour sous peu.
Par ailleurs, il est également question qu’un projet de loi en rapport avec la police et le pénal soit présenté à la rentrée parlementaire.