On avait déjà attiré l’attention en novembre dernier sur le danger que représente ce tournant. Mais cinq mois après, rien n’a été fait pour remédier à la situation. Pourtant, le danger est bien réel à la croisée des rues John Kennedy et Edith Cavell. Faut-il qu’un véhicule fauche un piéton pour que les autorités réagissent ?
Le danger est qu’après les feux de signalisation de la rue John Kennedy, en tournant dans la rue Edith Cavell, à moins d’un mètre et demi, il existe un passage clouté, contrôlé par des feux pour piétons. Des signalisations qui ne sont pourtant pas respectées par les piétons qui traversent la rue sans se soucier des véhicules qui arrivent. Or, en abordant le tournant, les chauffeurs sont dans l’incapacité de voir ces piétons marchant dans la rue. Outre les piétons, les motocyclistes qui enfreignent le panneau “No Entry” de la rue Edith Cavell en direction de la rue John Kennedy — souvent au nez et à la barbe de policiers — courent un grand risque d’accident face à la vitesse à laquelle les automobilistes, débouchant de la rue John Kennedy négocient ce tournant. Un déplacement urgent de ce passage clouté est plus que nécessaire.
Et, plus loin, le danger n’est pas moindre. Si, la circulation à la jonction La Chaussée/Edith Cavell était régulée par des lignes blanches pointillées, au vu du nombre de véhicules arrivant de La Chaussée qui ne s’arrêtent pas, les autorités ont récemment apposé une ligne blanche qui devrait forcer les automobilistes à s’arrêter. En dépit de la priorité accordée aux automobilistes venant de la rue Edith Cavell, force est de constater que nombreux sont les véhicules débouchant de La Chaussée qui filent tout droit, au risque de provoquer un accident, même s’il y a une présence policière pour réguler la circulation à cette jonction aux heures de pointe. Ce qui perturbe davantage la circulation à d’autres carrefours de Port-Louis, déplorent les usagers, qui suggèrent l’installation de feux synchronisés plutôt. À bon entendeur !