Sur son lit d’hôpital, le père de la petite Aurélia est méconnaissable. « J’ai tout tenté pour sauver ma fille », confie Jeffrey Quetel alors qu’il panse ses brûlures subies principalement aux pieds et au visage en tentant d’extirper Aurélia des flammes.
Ce vendredi 28 décembre au domicile de la famille Ravina, à Cité Anouska, la petite Marie Aurélia Quetel, 10 mois, a péri dans un incendie qui a pris à l’étage de sa maison aux environs de 20h.
Ce soir-là, la famille fêtait le départ du grand-père, Jean Marc Ravina, qui devait se rendre à Rodrigues aujourd’hui. Ce laboureur et ses quatre enfants, qui sont tous en couple, vivent sous le même toit. « Move drame… Pa ti pe atann », laisse échapper le grand-père.
La famille soupçonne un court-circuit d’être à l’origine de cet incendie. Le grand-père raconte que le « breaker lakaz finn sote, (sa) ki finn atir latansion ». Un des fils de Jean Marc est à ce moment monté à l’étage pour s’enquérir de la situation. Il devait constater que des flammes avait pris au premier, alors que la petite Aurélia et sa soeur Natalia, 2 ans, dormaient dans une des cinq chambres.
Les parents ont tenté de sauver leurs enfants des flammes. Mais il était trop tard pour la petite Aurélia.
Alertés, les pompiers et la police de la localité ont été dépêchés sur les lieux pour maîtriser le feu. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de l’incendie.
Natalia, sauvée de justesse, et son père Jeffrey ont subi des brûlures. Ils ont été transportés à l’hôpital par des voisins pour les soins. Natalia a été grièvement brûlée sur plusieurs parties du corps, soit au visage, au dos, aux cuisses et au bras. Avec son père, ils ont été admis à l’unité des brûlés.