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Espèces en voie d’extinction : 350 plantes endémiques et une quinzaine d’espèces rares ramenées à Maurice

Préserver les plantes endémiques et indigènes de Maurice en voie d’extinction. C’est dans cette optique que le National Parks and Conservation Service (NPCS), sis à Curepipe, travaille en collaboration avec le Conservatoire botanique national de Brest (CBNB) pour préserver ces espèces rares. Le NPCS vise à rendre à Maurice des espèces ou des graines prises de l’île il y a longtemps.

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En effet, des graines et des plantes des espèces rares ont été prises de Maurice il y a longtemps. Aujourd’hui, elles sont en voie d’extinction. Afin de préserver la fleur mauricienne, le NPCS a démarré une collaboration avec le CBNB, il y a trois ans, pour faire revenir ces plantes endémiques et indigènes à Maurice. Cette collaboration arrive à terme dans quelques jours. Le NPCS a reçu une variété de plantes endémiques et indigènes, traitées au NPCS et éventuellement mises en terre dans leur arboretum, à Curepipe.

Une base de données a également été créée pour assurer un suivi plus systématique des plantes. Stéphane Buord, du CBNB, explique que les plantes ramenées à Maurice depuis les trois dernières années sont menacées. « Nous avons à relever un défi écologique. CBNB a produit plus de 350 plantes endémiques et une quinzaine d’espèces, qui ont été rapatriées à Maurice depuis les trois dernières années », fait-il ressortir.

Sylvie Magnanon, du CBNB, a pour sa part mis l’accent sur le troisième volet de la collaboration, comprenant une série de rencontres et d’ateliers de travail sur la préservation des plantes en voie d’extinction. « Nous avons eu des rencontres bilatérales entre le CBNB, la Mauritius Wildlife Foundation, le service public (NPCS, Forestry, entre autres) et des acteurs du secteur privé. Nous nous sommes également rendus à l’Île aux Aigrettes, à Pétrin et à plusieurs pépinières à Maurice. J’ai également eu l’occasion d’animer une conférence pour les partenaires du programme le 22 mars dernier, pour montrer comment on peut construire, faire progresser la connaissance et la préservation. Puis, la collaboration a pris fin avec des ateliers de travail sur la préservation de ces plantes », indique Sylvie Magnanon.

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