Working Together to Succeed Together est le thème de la récente étude menée par les Dre Naseem Aumeerally et Dre Fiona Grant, chargées de cours à l’université de Maurice, ainsi que Dr Myriam Blin, doyenne de la faculté de Comptabilité, Finance et Droit à Curtin Mauritius (Charles Telfair Campus). Elle tombe à point nommé, à la veille du 55e anniversaire de l’indépendance de Maurice.
L’une des conclusions de cette étude est que les Mauriciens éprouvent des sentiments positifs très forts en ce qui concerne leur identité nationale. Ils ressentent de la loyauté, de la fierté et de la responsabilité sur le plan du patriotisme.
De plus, trois Mauriciens sur quatre se sentent reconnus et à l’aise à Maurice avec une large majorité, soit huit Mauriciens sur dix, des plus catégoriques au sujet du sentiment d’appartenance à Maurice. En revanche, plus d’un tiers d’entre eux se sentent éloignés ou exclus de la société.
Interrogés sur leur identité ethnique, 24% des participants considèrent qu’ils ont des origines « mixtes » ou « autres ».
Les chercheuses-univestiaires soulignent cette nouvelle donnée sur la société mauricienne de 2022, par rapport à ces deux groupes non répertoriés dans les catégories existantes du recensement national vient élargir la désignation des Mauriciens d’aujourd’hui. En outre, 37,1% des participants déclarent se sentir exclus de la société mauricienne malgré leur attachement à l’identité nationale.
Ceux qui se disent ethniquement « autres » (c’est notamment le cas pour 10 Mauriciens sur 100) s’identifient avant tout comme Mauriciens. L’étude met en évidence que les « autres » sont particulièrement attachés à la diversité. Ces résultats démontrent ainsi que les catégories traditionnelles définies dans notre Constitution ne reflètent plus la perception que certains Mauriciens ont de leur identité aujourd’hui.
Blast BCW a commandité cette étude et a sollicité le soutien du Groupe IBL pour sa réalisation.
« À l’aube du 55e anniversaire d’indépendance de Maurice, cette étude tombe à point nommé, car elle apporte une contribution précieuse pour comprendre la complexité de l’identité mauricienne, surtout dans la société d’aujourd’hui et le monde du travail. Cette recherche est d’autant plus importante, car ces thèmes ont été peu abordés par les travaux universitaires à Maurice jusqu’à présent », déclare Lekha Seebaluck, Managing Director de Blast.
Pour Arnaud Lagesse, Group CEO d’IBL, qui est partie prenante de cette étude sociopolitique, « nous avons fait preuve d’un esprit pionnier en croyant à une telle initiative qui peut désormais agir comme un véritable catalyseur de conscience. C’est dans cette optique que j’invite d’autres groupes et entreprises à y participer afin que l’on puisse jeter les bases pour l’île Maurice de demain. Nous pourrons ainsi nous appuyer sur ses résultats pour définir et actionner les leviers qui permettront de créer, ensemble, un espace convivial favorisant les échanges constructifs. »