Violences faites aux femmes : Raise Brave Girls presse pour l’introduction du bracelet électronique

L’association Raise Brave Girls a proposé l’introduction d’un bracelet électronique pour mieux protéger les victimes de violences domestiques, de harcèlement, de traque, et d’autres formes de violences. Cette mesure est défendue dans le cadre des consultations entourant le Budget national 2025-2026.

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« Nous plaidons pour cette initiative, notamment dans les cas où un Protection Order est émis, mais reste souvent ignoré. Ce dispositif permettrait non seulement de renforcer la sécurité des victimes, mais aussi de réduire le nombre de personnes en détention préventive, ce qui aurait un impact positif sur le budget alloué aux prisons », explique Prisheela Mottee, présidente et fondatrice de l’association.

Dans le cadre de violences conjugales, le port d’un bracelet anti-rapprochement pourrait être imposé à l’agresseur, y compris avant toute condamnation, sous forme d’une assignation à résidence avec surveillance électronique. Le tribunal pourrait ainsi obliger la personne concernée à rester dans un lieu défini, le bracelet étant équipé d’un émetteur relié à un système d’alerte. Les déplacements hors de ce périmètre ne seraient permis que sous conditions strictes établies par le juge.

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Raise Brave Girls milite pour cette mesure depuis huit ans.

Réagissant à l’affaire d’agression sexuelle d’une journaliste française sur la plage de Belle-Mare — où l’auteur présumé n’a toujours pas été interpellé — Prisheela Mottee a également plaidé pour un renforcement de la sécurité sur les plages.

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« Il faut installer des Emergency poles sur nos plages. En cas de danger, la victime pourrait déclencher une alarme reliée à une caméra de surveillance. Des mesures de sécurité plus strictes sont nécessaires », affirme-t-elle, avant d’ajouter :
« Nous espérons pouvoir en discuter davantage avec les autorités. »

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