- La saison des croisières 2023/24, qui s’est achevée le week-end dernier, est qualifiée d’exceptionnelle par les réceptifs et opérateurs impliqués dans l’accueil des passagers des paquebots faisant escale à Maurice.
- « La saison se termine habituellement fin mars/début avril, mais cette année, elle s’est prolongée jusqu’à la mi-mai », explique Laura Hitié, General Manager de l’agence Summertimes, ajoutant que « cela a été une très bonne saison, surtout depuis l’inauguration du nouveau terminal de croisière. »
En outre, les tensions en Mer-Rouge ont perturbé le trafic maritime, incitant les compagnies de croisière, soucieuses de la sécurité de leurs navires et passagers, à modifier leurs itinéraires habituels. Une situation qui a profité à Maurice. « La saison a été prolongée et pour la prochaine saison 2024/25, nous prévoyons déjà une excellente saison avec des escales de bateaux programmées jusqu’en juin 2025 », dit-elle.
Summertimes, qui se positionne parmi les leaders des réceptifs locaux sur le marché des croisières, réalise une belle performance pour la saison écoulée, avec quelque 15 000 croisiéristes pris en charge. Parmi eux, les derniers passagers de la saison, ayant fait escale le week-end dernier à bord du Serenade of the Seas de Royal Caribbean Cruises.
Ce paquebot, construit en Allemagne et long de 293 mètres, peut accommoder 2 490 passagers et 890 membres d’équipage. « Il a fait escale à Maurice pour la première fois et devait initialement rester une seule journée, c’est-à-dire arriver samedi matin et repartir samedi soir, mais finalement il est resté tout le week-end », se félicite Laura Hitié.
« C’est une belle avancée pour le pays, car c’est la première fois que nous accueillons un bateau de Royal Caribbean Cruises, ainsi que de Virgin Voyages. Ces compagnies pourraient inclure Maurice sur leurs futurs itinéraires, ce qui est très positif pour notre destination », indique-t-elle.
Ce succès s’explique notamment par le niveau de service de qualité et les prestations haut de gamme offerts aux voyageurs, conformes aux critères stricts imposés par les compagnies de croisière. Ritesh Gaya, directeur commercial de Summertimes, se dit ravi : « Nous sommes fiers que Maurice se soit imposée comme une escale de qualité pour les croisières et soit désormais bien positionnée sur les itinéraires mondiaux. Et nous sommes satisfaits d’avoir clôturé la saison avec le Serenade of the Seas. »
Créée en 2000 et certifiée ISO, Summertimes s’est fortement développée dans le créneau des croisières ces dernières années et travaille avec divers géants du secteur, dont Royal Caribbean, Carnival Cruises, Silversea Cruises, Norwegian Cruise Line et Virgin Voyages. L’agence accueille des paquebots de croisière transportant entre 120 et 3 000 passagers. Ces paquebots viennent souvent d’Afrique du Sud et passent par Maurice lors de tours du monde ou d’itinéraires spécifiques.
Laura Hitié et Ritesh Gaya soulignent que la clientèle des croisières est différente des touristes qui arrivent par avion. Il y a beaucoup d’Américains, d’Australiens, de Britanniques et d’Allemands qui font escale à Maurice. « Il faut répondre aux critères des compagnies de croisière, qui sont très exigeantes », expliquent-ils. « Nous proposons généralement des journées Découverte du pays ou préparons des itinéraires à thème (nature, histoire ou biodiversité), incluant des visites incontournables, comme le Jardin de Pamplemousses. Nous essayons de concentrer le maximum d’expériences en un minimum de temps, car le timing est très serré. »
Si Summertimes a pris en charge une douzaine de navires pour la saison écoulée, la prochaine saison s’annonce encore plus prometteuse, avec une quinzaine de bateaux qui seront pris en charge par le réceptif. « La saison a été exceptionnelle grâce aussi à la flexibilité des différents partenaires et opérateurs concernés », souligne la directrice générale de Summertimes. « Les équipes sur le terrain et en back-office ont joué le jeu. Tout cela a été possible également parce que les autorités ont contribué à faire que Maurice puisse se positionner au mieux dans ce domaine et en faire une escale de qualité », affirme-t-elle.