« En temps et lieu, nous dévoilerons ». C’est ce qu’ont affirmé les membres de Voice of Hindu (VoH), face à la presse, ce lundi 6 juin, revenant sur les vidéos de torture policière. En effet, ils ont annoncé détenir des « dossiers supplémentaires » sur d’autres cas de « brutalité de la police ».
« Ninport ki polisie ki pe pran lalwa dan so lame bizin sanksione », a lancé le secrétaire de l’organisation, Deepak Aubeeluck. Il a annoncé détenir « des noms » de « plusieurs officiers » impliqués dans d’autres cas de brutalité et « des dossiers » de témoignage des familles des victimes.
Ce dernier déplore le système qui, selon lui, fonctionne à deux vitesses. « Sa bann dimounn-la gagn zis transfer. Tou dimoun ena drwa legal, lazistis bizin fer so travay », déclare-t-il.
Les membres de la VoH réclament une rencontre « en urgence » avec le Commissaire de police afin d’exposer ces dossiers.
Le vice-président, Navin Unoop, est lui contre l’avis des membres de l’opposition, qui « inn dir donn eleksion prematire » avant de « vinn avek zot bilan ek rezilta ». Pour lui, la commission d’enquête réclamée « prendra trop de temps ».
« Cela risque de durer trois à quatre ans », indique-t-il.
Revenant sur les cas des familles des victimes, il pointe du doigt ceux qui prennent la parole sur ces actes : « Tou pe vinn koz gran-gran koze me pena okenn sipor ». Dans la foulée, il ajoute que « tou kominote finn viktim britalite lapolis me pa met lake fer blan la a enn sel kominote ».