- La ministre Navarre-Marie s’engage à lutter contre le bullying
Le lundi 17 février, la découverte tragique du corps sans vie d’une collégienne de 15 ans, élève en Grade 9 dans un collège des Hautes Plaines-Wilhems, a choqué la nation. La jeune fille, portée disparue depuis la nuit précédente, avait quitté son domicile à 4 h 10, comme l’ont révélé les images de vidéosurveillance. Après plusieurs heures de recherches, son corps a été retrouvé sous le pont SAJ à Coromandel. L’autopsie a conclu à une mort par choc, causée par de multiples blessures. Bien qu’aucune trace suspecte n’ait été relevée, les autorités poursuivent leurs investigations.
Le harcèlement scolaire semble être l’une des causes principales de ce drame, et c’est ce qui a particulièrement marqué la ministre de l’Égalité des genres, Arianne Navarre-Marie, qui a réagi avec une profonde émotion sur les réseaux sociaux. « À cause du harcèlement scolaire, des parents pleurent aujourd’hui la perte de leur enfant. C’est insupportable », a-t-elle écrit, exprimant sa solidarité avec la famille de la victime et soulignant la gravité de la situation.
« La douleur des parents de cette jeune fille, pleine de vie et excellente élève, nous incite à réfléchir et à agir », a ajouté Arianne Navarre-Marie, rappelant l’engagement de son ministère dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Elle a mentionné que son collègue, le ministre de l’Éducation, Mahend Gungapersad, travaille activement à la mise en place de solutions pour lutter contre ce phénomène grandissant dans les écoles.
Lors d’une prise de parole vendredi au Parlement, la ministre a réaffirmé son engagement, soulignant que le harcèlement scolaire ne se limitait pas aux établissements, mais se manifestait également sur les plateformes en ligne. « C’est un phénomène à ne pas prendre à la légère. Ce drame n’est que le sommet de l’iceberg », a-t-elle déclaré, ajoutant que depuis le suicide de cette élève, elle avait reçu de nombreux témoignages de parents préoccupés par le bien-être de leurs enfants.
« Depuis mardi dernier, ma boîte email est inondée de messages venant des parents dont les enfants sont victimes de bullying. Nous prenons cette question très au sérieux », a précisé la ministre, mettant en avant l’implication de ses collègues des ministères de l’Éducation et des Technologies de l’Information et de la Communication (ICT).