Une hausse marquée des infections respiratoires aiguës est actuellement observée dans les centres de santé publique du pays. Le ministère de la Santé indique enregistrer une moyenne de 4 525 cas par semaine, soit environ 650 cas par jour. La semaine du 2 au 8 septembre 2024 a vu une augmentation notable, avec 4 789 cas rapportés, contre 4 262 la semaine précédente, soit une hausse de 527 cas.
Cette situation est attribuée principalement aux conditions climatiques actuelles, caractérisées par un froid sec, qui favorise la propagation des virus respiratoires. Selon le Dr Fazil Khodabocus, du ministère de la Santé, cette météo est un terrain propice à la transmission rapide des virus. « Le climat sec et froid facilite la dispersion des virus, augmentant les risques de transmission », explique-t-il. Il appelle la population à la vigilance face à cette recrudescence des infections.
Des symptômes plus graves cette année
En plus de l’augmentation des cas, le Dr Khodabocus souligne que les symptômes observés cette année semblent plus sévères. « La grippe est particulièrement virulente cette année, probablement en raison des changements soudains de température qui affaiblissent le système immunitaire », ajoute-t-il. Outre la grippe, les autorités sanitaires signalent une résurgence du rhinovirus et du Covid-19, accentuant ainsi les risques pour la population.
Les symptômes les plus courants des infections respiratoires incluent fièvre élevée, toux persistante, maux de tête, courbatures, mal de gorge et écoulement nasal. Si la plupart des cas sont bénins, certains peuvent évoluer vers des complications graves, notamment chez les populations vulnérables. « Les enfants de moins de cinq ans, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires sont particulièrement à risque », avertit le Dr Khodabocus.
La vigilance reste de mise
Le ministère de la Santé insiste sur l’importance de prendre des précautions pour limiter la propagation des infections. Il est recommandé de se laver régulièrement les mains, de porter un masque dans les lieux publics et d’éviter les contacts avec des personnes malades. La transmission des virus respiratoires est facilitée par les gouttelettes projetées lors de la toux ou des éternuements, qui se propagent plus facilement dans un environnement froid et sec.
Autres infections en hausse : la gastro-entérite
Parallèlement à cette recrudescence des infections respiratoires, les autorités signalent également une hausse des cas de gastro-entérite. Pour la semaine du 2 au 8 septembre, 1 241 cas ont été recensés, contre 941 cas la semaine précédente. Toutefois, les responsables du ministère estiment que les cas de gastro-entérite devraient se stabiliser dans les semaines à venir, contrairement aux infections respiratoires, qui risquent de continuer à augmenter avec les conditions climatiques actuelles. La vigilance reste de mise.
Une hausse marquée des infections respiratoires aiguës est actuellement observée dans les centres de santé publique du pays. Le ministère de la Santé indique enregistrer une moyenne de 4 525 cas par semaine, soit environ 650 cas par jour. La semaine du 2 au 8 septembre 2024 a vu une augmentation notable, avec 4 789 cas rapportés, contre 4 262 la semaine précédente, soit une hausse de 527 cas.
Cette situation est attribuée principalement aux conditions climatiques actuelles, caractérisées par un froid sec, qui favorise la propagation des virus respiratoires. Selon le Dr Fazil Khodabocus, du ministère de la Santé, cette météo est un terrain propice à la transmission rapide des virus. « Le climat sec et froid facilite la dispersion des virus, augmentant les risques de transmission », explique-t-il. Il appelle la population à la vigilance face à cette recrudescence des infections.
Des symptômes plus graves cette année
En plus de l’augmentation des cas, le Dr Khodabocus souligne que les symptômes observés cette année semblent plus sévères. « La grippe est particulièrement virulente cette année, probablement en raison des changements soudains de température qui affaiblissent le système immunitaire », ajoute-t-il. Outre la grippe, les autorités sanitaires signalent une résurgence du rhinovirus et du Covid-19, accentuant ainsi les risques pour la population.
Les symptômes les plus courants des infections respiratoires incluent fièvre élevée, toux persistante, maux de tête, courbatures, mal de gorge et écoulement nasal. Si la plupart des cas sont bénins, certains peuvent évoluer vers des complications graves, notamment chez les populations vulnérables. « Les enfants de moins de cinq ans, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires sont particulièrement à risque », avertit le Dr Khodabocus.
La vigilance reste de mise
Le ministère de la Santé insiste sur l’importance de prendre des précautions pour limiter la propagation des infections. Il est recommandé de se laver régulièrement les mains, de porter un masque dans les lieux publics et d’éviter les contacts avec des personnes malades. La transmission des virus respiratoires est facilitée par les gouttelettes projetées lors de la toux ou des éternuements, qui se propagent plus facilement dans un environnement froid et sec.
Autres infections en hausse : la gastro-entérite
Parallèlement à cette recrudescence des infections respiratoires, les autorités signalent également une hausse des cas de gastro-entérite. Pour la semaine du 2 au 8 septembre, 1 241 cas ont été recensés, contre 941 cas la semaine précédente. Toutefois, les responsables du ministère estiment que les cas de gastro-entérite devraient se stabiliser dans les semaines à venir, contrairement aux infections respiratoires, qui risquent de continuer à augmenter avec les conditions climatiques actuelles. La vigilance reste de mise.