L’incivilité règne en maître sur les trottoirs. À l’accaparement des marchands ambulants, s’ajoute le fléau des stationnements sauvages au nez et à la barbe des policiers, qui ne cessent de s’amplifier, causant énormément de désagréments aux piétons et aux automobilistes. Après avoir réussi, au bout de longues années de lutte, à endiguer le fléau des stationnements anarchiques à la cybercité d’Ébène, les membres des forces de l’ordre ont intérêt à prendre très vite le taureau par les cornes à Quatre-Bornes, sous peine que cette pratique s’installe de manière pérenne à la route Saint-Jean et ne soit assimilée par les auteurs de ces infractions à un droit acquis et à une liberté. Certes, le rétrécissement de la largeur de la route, des trottoirs et des places de parking disponibles devant les bâtiments commerciaux ne facilite pas la tâche des automobilistes, mais faut-il pour cela faire fi de la loi et mettre en danger la vie d’autrui ? On a arpenté lesdits trottoirs au cours de la semaine écoulée en se heurtant à maintes reprises à des voitures stationnées de manière anarchique qui obligent les passants à se déporter sur la chaussée, au risque de se faire renverser par des véhicules circulant à pleine vitesse. Pourtant, pas un policier n’a pris l’initiative de mettre un frein à ces incivilités en passant d’abord par la prévention, avant la répression à coups de verbalisations.