Le Conseil des ministres vendredi, s’appuyant sur le bilan des dégâts occasionnés par le passage de l’intense cyclone tropical Batsirai, faisant preuve d’une puissance sournoise, a dégagé un premier budget de Rs 600 millions pour la réhabilitation post-cyclonique.
Ces fonds, alloués en urgence par le ministère des Finances, devront permettre de venir en aide aux planteurs engagés dans la culture vivrière et enregistrés auprès du Small Farmers Welfare Fund, ainsi qu’aux familles sinistrées par le cyclone, et ce, sur la base d’un rapport de la police pour la mise en œuvre de travaux de réparation d’urgence aux infrastructures endommagées.
Ils permettront aussi de mettre à la disposition un Special Support, outre la “Bad Weather Allowance”, aux pêcheurs affectés par le passage du cyclone, en plus d’assurer la gestion par la Banque de développement d’un New Rehabilitation Scheme en faveur des planteurs de cannes, de fruits, de légumes et de fleurs.
D’autre part, à la suite d’un constat préliminaire du Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI) et du Small Farmers Welfare Fund sur les dégâts causés aux champs, le ministère de l’Agro-industrie mettra à la disposition des petits planteurs 193 kilos de semences de pommes d’amour, de haricots, de concombres et de giraumon, et autorisera l’Agricultural Marketing Board à importer des légumes, avec une première cargaison de 1 018 tonnes et de 716 tonnes de pommes de terre attendues respectivement les 8 et 14 février.
Les autres importations avalisées par le Conseil des ministres d’hier concernent 50 tonnes de carottes, 2,5 tonnes de “Beans” et 100 tonnes de choux.
Les délibérations du Cabinet d’hier ont également porté sur les dégâts causés dans le secteur des utilités publiques, soit au niveau du Central Electricity Board, de la Central Water Authority et de la Wastewater Management Authority.
Les officiers du ministère de l’Environnement sont également engagés dans des opérations de “Survey” en vue d’évaluer l’impact sur la “Coastline”, d’assurer le monitoring des effluents des unités industrielles et des Malls, aussi bien que le respect des conditions imposées sous les Impact Assessment Licences pour des projets sensibles.