Le ministre des Infrastructures nationales et du Développement communautaire, Bobby Hurreeram, accompagné du ministre du Transport et du Métro léger, Alan Ganoo, du secrétaire parlementaire privé, Prakash Ramchurrun, du General Manager de la Road Development Authority (RDA), Nazeer. Mowlabaccus et d’autres personnalités ont effectué, en fin de semaine une visite de chantier, à Flic-en-Flac, pour évaluer l’avancement des travaux de construction de la troisième phase de la route reliant La-Vigie et Flic-en-Flac.
Le ministre Hurreeram a souligné que l’ East-West Connector Project, qui vise à relier La-Vigie à Flic-en-Flac, avance. Il a affirmé que la première phase du projet est complétée, que la deuxième phase est en cours et que la troisième, partant de Pierrefonds, traversant Cascavelle et se terminant à Flic-en-Flac, « est complétée à 44% ». Il a fait état de la construction d’un passage souterrain comme l’un des travaux majeurs de la troisième phase. « Ce passage souterrain facilitera le trafic en provenance de l’aéroport, permettant des déplacements plus fluides en évitant la majorité du trafic des routes principales », fait-il comprendre.
Ainsi, le ministre a précisé que les navetteurs de Rivière-Noire à Port-Louis et vice-versa connaîtront un trajet plus fluide, car le passage souterrain gérera une partie importante du trafic. De plus, il a indiqué qu’une piste cyclable d’une longueur de 20 km de Pierrefonds à Flic-en-Flac est prévue. Elle favorisera non seulement le transport durable, mais améliorera « également la connectivité globale pour les cyclistes de la région », a-t-il ajouté.
Notant le travail diligent des ingénieurs de la RDA sur place, le ministre Hurreeram a souligné les efforts déployés pour réduire l’empreinte carbone grâce « à un vaste aménagement paysager et à la plantation d’arbres dans toute la zone du projet ». Il a, en outre, souligné la construction de drains pour faciliter la percolation et garantir que l’eau retourne dans la nappe phréatique au lieu d’être gaspillée dans la mer, « ce qui est crucial pour une région riche en forages ». Avec un budget de Rs 1,1 milliard, la phase trois devrait être achevée d’ici janvier 2025, et l’ensemble du projet d’ici juin 2025, confirme le ministre.
De son côté, le ministre Ganoo a salué les efforts du ministre Hurreeram et de la RDA pour mener à bien le projet tant attendu dans la circonscription de Savanne/Rivière-Noire (No 14.) Il a mentionné qu’en raison des revers et des retards du projet causés par la pandémie de Covid-19, la congestion routière de Beaux-Songes vers Flic-en-Flac a persisté, entraînant une « perte de temps importante pour les voyageurs ». Cependant, le projet devrait apporter « un soulagement à la région, en particulier à Flic-en-Flac, qui ne dispose actuellement que d’un seul point d’accès », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le PPS Ramchurrun a souligné l’attente des habitants pour l’achèvement de la route, qui facilitera la connectivité entre les régions de l’Est et de l’Ouest et permettra « une mobilité plus fluide ». Il a aussi parlé des considérations écologiques du projet, notamment la plantation d’arbres. En outre, il a réitéré l’engagement du gouvernement en faveur du progrès, même face à des défis tels que la pandémie de Covid-19.
Il est à noter que les trois projets, d’une longueur totale de 21 km, comprennent la construction de La Vigie La Brasserie (Phase 1), La-Vigie/La-Brasserie (Phase 2) et maintenant le contournement de Flic-en-Flac.
La route de 5,9 km comprendra un échangeur à Cascavelle, trois nouveaux ronds-points reliant la nouvelle route aux routes existantes, la construction d’un pont de 72 mètres de long traversant la rivière du Rempart près de Beaux-Songes, la construction d’une piste cyclable tout au long du projet, la construction de passages pour piétons, d’arrêts et d’abribus, la fourniture d’éclairage routier et d’équipements de sécurité et l’aménagement paysager. Les objectifs du projet sont d’augmenter la connectivité entre Flic-en-Flac et d’autres régions de l’île et de réduire les embouteillages du matin et de l’après-midi sur les routes existantes.