Le passage du cyclone Batsirai n’a pas fait de cadeau à certaines familles à travers l’île. Notamment à des habitants de la région de Rivière-Noire. Cette situation n’a pas laissé insensibles des Ong telles que 161 Foundation et Oak Group Ltd, le Pont du Tamarinier et le Kolektif Rivier Nwar (KRN)
Ces trois Ong ont fait don de feuilles de tôle et de matelas à ces familles. « Les maisons de ces familles ont été transformées en de véritables passoires. L’eau pénétrait partout à l’intérieur de leur maison et leurs matelas n’ont pas été épargnés », explique Steeve Lebrasse, le président du KRN.
Installé à Rivière-Noire depuis 2015, KRN a alerté d’autres Ong des difficultés qu’éprouvent les riverains, surtout les enfants. Et parmi, une mère célibataire qui a perdu son travail parce que son employeur est retourné dans son pays d’origine, en Afrique du Sud, à cause du Covid-19. Cette dame a sous sa charge une fillette de sept ans. « Son père l’avait abandonnée lorsqu’elle n’avait que trois ans. Elle compte désormais sur des Ong pour l’aider », a confié au Mauricien Sandra, attachée au KRN en tant que travailleuse sociale.
La fillette en question bénéficie du soutien du KRN depuis plus de trois ans à travers le programme mis en place, dira Steeve Lebrasse. Et d’ajouter : « Nous croyons que la lutte contre la pauvreté passe par l’éducation, un logement adéquat et un travail et qu’il faut donner l’opportunité aux habitants de trouver avec les acteurs sociaux des solutions adéquates et durables. Notre but, c’est d’apprendre aux gens à pêcher pour qu’ils puissent se mettre debout et non développer l’assistanat. La fillette de sept ans reçoit des leçons gratuitement avec des enseignants qualifiés et elle est suivie par un Occupational Therapist. »
Le Pont du Tamarinier dont la responsable est Annelise Pigeot a pour vocation de faciliter l’accès au logement pour les familles dans le besoin à Rivière-Noire. « Nous accompagnons les familles, avant et pendant leur relogement. Après le passage du cyclone Batsirai, 14 familles vivant dans des maisons en tôle ne pouvaient pas dormir. L’eau s’infiltrait par leur toit. » Annelise Pigeot estime que grâce à l’aide de la Fondation 161 et leur donateur, Oak Management (Mauritius Ltd), les matelas abîmés de ces 14 familles ont été remplacés.