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Rezistans ek Alternativ : « Nous voulons que l’océan Indien soit un espace de paix »

Rezistans ek Alternativ (ReA) réagit au naufrage des trois chalutiers étrangers dans les eaux mauriciennes cette semaine. Un des porte-parole de ReA, David Sauvage, réitère la demande du parti pour que « nos eaux territoriales soient déclarées Patrimoine mondial de biodiversité. »

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« Le 3 février 2022, un pétrolier battant pavillon mauricien, le Tresta Star, s’échoue sur les côtes réunionnaises au large du Tremblet. Il n’a pas résisté aux conditions cycloniques de Batsirai. Le 23 février 2022, quelques jours après le passage du cyclone Emnati, trois bateaux de pêche s’échouent sur les côtes mauriciennes, au large de Pointe-aux-Sables et Bain-des-Dames. Les activités de l’océan sont plus qu’ailleurs assujetties aux phénomènes naturels. À l’ère de la crise écologique sans précédent qui perturbe l’équilibre des écosystèmes planétaires, certains phénomènes naturels seront plus puissants et imprévisibles », indique-t-il dans un communiqué de presse.

David Sauvage critique aussi vertement les « accords de pêche indignes dans nos eaux territoriales, mais aussi avec des licences de pêche à proximité des côtes. Alors que les sociétés humaines doivent sortir des énergies fossiles et changer radicalement les modèles économiques qui ont conduit à cette crise, ce gouvernement se lance dans l’extractivisme des énergies fossiles, sans comprendre que tout a changé et que tout doit changer. »

ReA souhaite ainsi que « nos eaux territoriales soient déclarées Patrimoine mondial de biodiversité, et que notre biodiversité soit libérée de l’ensemble des accords de pêche destructeurs, et à l’abri de l’extractivisme des énergies fossiles, afin de laisser la place à nos gens de la mer pour accompagner la recherche scientifique, et y prélever le strict nécessaire pour participer à notre souveraineté alimentaire. Dans ce contexte international instable, nous voulons que l’océan Indien soit espace de paix, et le libérer des bases militaires (française, américaine, indienne et autres) pour laisser place à la coopération solidaire entre les peuples de l’océan Indien. »

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