Les quatre syndicats de la police ont rencontré hier le commissaire de police (CP), Anil Kumar Dip, pour discuter du bien-être de ses membres. Un des sujets abordés concerne l’ordre émis aux policiers afin que ceux-ci retirent les tatouages visibles.
Ils avaient jusqu’à fin mars pour obtempérer. « Nous avons discuté avec le CP de l’implication de cette démarche, comme le coût et le suivi médical, qui prend du temps. Finalement, le CP a donné un moratoire de quatre mois aux policiers concernés pour retirer les tatouages visibles », a déclaré l’inspecteur Maudarbocus, de l’All Police Officers Unity.
Ses collègues et lui ont également évoqué les critiques émises par certaines personnes envers la police, provenant surtout du Barreau. « Ena pe dir ena siziem fel dan lapolis. Seki fel siziem pa rant dan lapolis », lance l’inspecteur Maudarbocus. Ce dernier rappelle que des policiers détiennent des licences en loi (LLB), des maîtrises et des certificats d’ingénieurs. « Il y a aussi des Senior Members du Barreau qui ont débuté dans la force policière avant d’intégrer la profession légale. »
Le syndicat a aussi appelé à respecter davantage le travail de la police. « Je pense que ceux qui nous critiquent ne pourront même pas faire le travail d’un policier en une journée », dit-il.
De son côté, le sergent Tarolah, de la Junior Police Officers Union, avance que tous les syndicats de la police désirent travailler ensemble. En outre, dit-il, « l’item Law and Order ne concerne pas que la police, car c’est tout un système qui est concerné, lequel comprend la police, le judiciaire et les citoyens ». Aussi, pour lui, « chacun a une part de responsabilité ».
Le sergent Nallan, de la Police Officers Solidarity Union (POSU), s’est, lui, réjouit que le CP leur ait fait comprendre que tous les policiers, ainsi que leurs familles, pourraient être couverts par une assurance. « Des rencontres avec le CP sont prévues afin de discuter des modalités », dit-il. Profitant de l’occasion, il confirme que le président de la POSU, Jaylall Bhoojawon, prendra prochainement sa retraite anticipée.
Enfin, l’inspecteur Maudarbocus a abordé le sujet de la promotion dans certaines catégories de policiers, dont celle d’inspecteur à chef inspecteur. « Il est vrai que des policiers attendent longtemps, et certains même depuis 17 ans. Le CP Dip nous a cependant assuré que la liste sera bientôt rendue publique », explique-t-il. À noter que l’inspecteur Joomun, de la Police Fighters Union, était présent avec ses collègues lors de cette rencontre avec Anil Kumar Dip.