Rencontre avec les clients de Super Cash Back Gold : Dawood Rawat s’engage à négocier pour les ex-clients de la BAI

— Il a appelé à la patience et à la compréhension des clients, tenant compte que les caisses du gouvernement sont vides

L’ex-patron du groupe BAI, Dawood Rawat, a réaffirmé son soutien aux clients de la défunte entreprise qui attendent toujours d’être remboursés, en leur assurant qu’il allait travailler main dans la main avec le gouvernement pour trouver une solution à leur situation. Lors d’une rencontre avec la presse à Port-Louis, Dawood Rawat a exprimé sa volonté de résoudre cette affaire en coopération avec l’exécutif, tout en soulignant que l’issue dépendrait toutefois des capacités financières du gouvernement actuel.
« Je ne prendrai pas un sou tant que vous, les clients de la BAI, n’aurez pas reçu votre dû », a fait ressortir Dawood Rawat, s’adressant hier, à Taher Bagh, à un groupe de clients qui détenaient des plans d’assurance tels que Super Cash Back Gold au sein de la société et qui attendent désespérément que leurs investissements soient remboursés. Cela, depuis la liquidation du groupe BAI en 2015. La rencontre d’hier a été organisée par le travailleur social Salim Muthy, qui milite depuis des années pour que justice soit rendue aux clients après le démantèlement de la BAI sous l’ancien régime…

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Une première réunion « positive » avec le PM
Dawood Rawat a d’abord fait l’historique du démantèlement de la BAI, avant de s’attarder sur la stratégie à venir. Il a précisé qu’une première réunion s’était déjà tenue avec le Premier ministre Navin Ramgoolam, qu’il qualifie de « positive ». Il a exprimé sa confiance en l’engagement du gouvernement pour trouver une solution, tout en reconnaissant les difficultés financières auxquelles le pays fait face. « Le gouvernement n’a pas les finances nécessaires, tout le monde le sait. Le pays traverse une situation délicate, mais cela ne signifie pas que la question des remboursements est abandonnée », a expliqué l’ancien patron de la BAI.

L’homme d’affaires a indiqué que son rôle était d’agir en tant que médiateur et facilitateur entre les ex-clients de la BAI et les autorités, mais qu’il ne pourrait garantir une issue rapide. « Je ne fais pas de promesses et je ne peux rien garantir, car ce dossier n’est pas entre mes mains, il est entre celles du gouvernement », a-t-il ajouté.

Une question de confiance
En dépit de la situation économique difficile et des nombreuses incertitudes qui pèsent sur le remboursement des créances, Dawood Rawat a demandé aux clients de la BAI de lui faire confiance et de lui accorder le temps nécessaire pour mener à bien les démarches. « Je vous demande de me faire confiance, de me laisser travailler à un rythme, car il ne s’agit pas d’une tâche facile. Nous devons avancer avec les moyens financiers dont dispose l’État », a-t-il expliqué.

Il a insisté sur le fait qu’il n’y avait aucune intention de fuir ses responsabilités ou de ne pas rembourser les clients, mais que le processus devait se faire en concertation avec le gouvernement, en fonction des priorités financières du pays. « Il n’y a aucune volonté de ne pas rembourser ces clients. Mon travail et ma stratégie sont de traiter avec le gouvernement pour trouver une solution », a-t-il conclu.

 

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