Une allocation intérimaire mensuelle de Rs 1000 à Rs 3000 en attendant la correction des anomalies dans les grilles salariales à la suite de l’application du salaire minimum à compter de janvier dernier. C’est ce que réclame le Mauritius Labour Congress (MLC).
Dans une déclaration, hier, le président de cette centrale syndicale, Haniff Peerun, maintient que cette demande n’est pas farfelue, car dans le passé les fonctionnaires ont eu droit à un Advance Payment en raison du retard dans la publication du rapport du Pay Research Bureau (PRB). Cette fois-ci, le MLC demande que cette avance soit appliquée avec effet rétroactif à partir de janvier dernier.
« Nous venons cette fois-ci avec une demande semblable, car l’application du rapport du PRB sur la relativité salariale tarde à venir. Cela cause un sérieux préjudice aux fonctionnaires, car les chefs hiérarchiques touchent pratiquement les mêmes salaires que leurs subordonnés », ajoute le président du MLC. « Cette situation sape le moral des fonctionnaires et elle entraîne dans son sillage la frustration, la démotivation et une baisse de la productivité », met-il en avant.
Dans l’attente de l’application du rapport sur la relativité salariale, le MLC demande au ministère du Travail de convoquer au plus vite une réunion tripartite avec les représentants du gouvernement, ceux du secteur privé et les syndicats pour parvenir à une justice salariale. Le MLC projette également d’organiser une manifestation en vue de faire pression pour que le rapport sur la relativité salariale soit appliqué au plus vite. Elle soupçonne que le gouvernement se cache derrière un Timing pour rendre public ce rapport dans le cadre des prochaines élections générales.