523 Mauriciens travaillant dans la fonction publique ont pu bénéficier d’une formation par la République populaire de Chine. Cette formation a duré entre une semaine et deux mois. Parmi eux figurent 203 qui se sont rendus sur place dans des régions telles que Beijing, Shanghai, Hangzhou, Kunming, Wuhan, Changsha, Shenyang, entre autres. Ces fonctionnaires ont pu être formés dans divers secteurs d’activité tels que l’économie, le commerce, l’agriculture, l’éducation, la technologie et la médecine entre autres.
C’est la première fois depuis l’émergence de la pandémie de Covid 19 que les Mauriciens ont eu l’occasion de se rendre à la République populaire de Chine pour suivre une formation professionnelle. Les fonctionnaires ont pu faire le déplacement sur place durant le mois de juin 2023 et se sont rendus à Beijing, Shanghai, Hangzhou, Kunming, Wuhan, Changsha, Shenyang parmi d’autres. Durant leur séjour, ils ont pu assister à des séminaires portant sur les collectivités locales, l’ordre public, le changement climatique, l’informatique, la gestion de la qualité et de la sécurité des produits agricoles, le sauvetage d’urgence et sur le tourisme dans les pays en développement.
« Plus d’opportunités pour les jeunes talents »
Vendredi dernier, une cérémonie en honneur de ces fonctionnaires a été organisée à l’ambassade de Chine. Étaient présents l’ambassadeur de Chine à Maurice, Zhu Liying, aussi bien que le ministre de la Fonction publique, Anjiv Ramdhany. L’ambassadeur de la République populaire de Chine à Maurice a tenu à souligner la bonne entente entre les deux pays qui a permis que cette formation soit possible : « Les domaines de coopération entre nos deux pays sont tellement variés de la politique, économique et sociale. Nous estimons qu’il est extrêmement important de donner des opportunités de formation professionnelle dans le maximum de domaine pour que les talents et surtout les jeunes talents mauriciens partagent les expériences de la Chine et avancent en même temps avec la Chine vers la modernisation, pour le développement économique et social. Nos deux pays sont tellement liés et amis que dans les années à venir nous allons essayer de créer encore plus d’opportunités pour les jeunes talents. »
Parmi ceux qui ont répondu présents sur place : Nitin Jundoosing, un Assistant Manager au centre du Mauritius Institute of Training and Development se trouvant à Mont Roches. Il s’est rendu en compagnie de six collègues à l’Université du Zhejiang où une conférence entourant l’utilisation de la réalité virtuelle s’est tenue. « Suite à cette session de travail qui a duré un mois, nous avons pu nous familiariser avec de nouvelles technologies. D’ailleurs, à la MITD, nous sommes en consultation pour collaborer avec cette université. Comment cela sera utile à nos étudiants ? Ces technologies permettront de faire des exercices de simulation avant d’utiliser des équipements de travail dans la vie réelle. »
Vitesse Grand V
Savoir comment réagir en cas d’urgence dans les transports ferroviaires. Ce sont entre autres les raisons pour lesquelles Vimal Cheemontoo, manager de Rolling Stock chez Metro Express Ltd, s’est rendu sur place. Il dit avoir constaté de visu l’utilisation de nouvelles technologies pour le système de réseau de communication. Il explique : « Ces trois semaines ont été intensives, car il y avait des formations tous les jours. On a eu l’occasion de se rendre dans les locaux de la China Railway Rolling Stock Corporation qui a pour vocation de construire, d’effectuer les essais et des maintenances des locomotives. Des sessions de formation ont aussi été pourvues en ce sens. Par exemple, la Chine travaille sur des trains allant jusqu’à 1 500 km par heure. On a été témoin de l’utilisation de ce prototype sur place. »
Outre Maurice, les représentants des autres pays ont aussi répondu présent. Une trentaine d’officiers travaillant dans le secteur du transport étaient sur place. Vimal Cheemontoo ajoute : « Ce que nous avons appris s’étend sur la planification et sur les projets à venir. Si nous avons un concept à mettre sur pied, on peut d’ores et déjà prendre en compte quelle technologie utiliser pour que cela soit possible.
Aider les fonctionnaires à progresser
Il faudra prendre en compte plusieurs facteurs tels que l’aspect sécuritaire, la fiabilité du système, la construction et la maintenance. »
Le ministre de la Fonction publique, Anjiv Ramdhany, a pour son part affirmé que de telles formations permettront d’améliorer le travail effectué par les différents ministères. Les avancées technologiques ne doivent pas être négligées.
Il affirme : « J’ai exprimé le souhait à l’ambassadeur pour qu’il y ait un Memorandum of Understanding qui soit signé entre nos deux pays avec l’émergence de nouvelles technologies tels que l’Intelligence Artificiel. J’espère que nous apprendrons davantage à ce sujet car nous souhaitons travailler en ce sens pour aider les fonctionnaires à progresser. »
À savoir que les fonctionnaires ont également pu découvrir la culture chinoise durant leur séjour. Ils ont pu échanger avec ceux, venant de différents pays qui ont répondu présents.