Morcellement VRS 2 de Bramsthan : Situation critique pour l’approvisionnement en eau

Le morcellement VRS 2 de Bramsthan, qui fait partie du village d’Ecroignard, fait face à une pénurie d’eau potable qui inquiète de plus en plus. En effet depuis le mois de septembre, la fourniture d’eau est interrompue constamment dans la localité. Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer, car d’innombrables doléances ont été adressées à la Central Water Authority mais en vain. Les cas ont aussi été rapportés à la Citizen Support Unit qui consigne les requêtes « Ils ont dit qu’ils vont revenir vers nous en laissant un numéro de ticket. À l’heure actuelle, on collectionne plus d’une douzaine de ces tickets. Les autorités se renvoient la balle, car depuis la dissolution du Parlement, il n’y a aucune gestion efficace », confie Kervin Vigoureux, habitant de la localité, âgée d’une trentaine d’années et marié et père d’une fillette de quatre ans. Il travaille en tant que conseiller en formation au département commercial d’une firme privée basée à Ébène. Il est d’avis que la situation va sans doute empirer à l’approche de l’été et la saison sèche en novembre et décembre.

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Les nombreux appels sur la hotline 170 pour remédier à la situation sont restés vains. Les réservoirs d’eau en polyéthylène aux domiciles de tous les habitants sont à sec. Les camions-citernes ne se manifestent jamais malgré les multiples demandes. Les habitants se sentent délaissés.

Selon Kervin Vigoureux, les tâches quotidiennes sont devenues comme un combat pour chaque foyer, notamment pour la vaisselle, la lessive et préparer les repas. Ainsi, il lui est arrivé un jour avant de partir au travail de se retrouver à court d’eau après quelques secondes sous la douche. Et il a dû se brosser les dents avec de l’eau minérale du frigo.

En cette période d’examens pour les élèves du primaire et du secondaire, ce manque cruel d’eau est vécu comme un calvaire. Et ni le jour ni le soir n’apportent le débit d’eau suffisant pour remplir les réservoirs d’eau.

Les habitants de la localité ont créé un groupe sur un réseau social sur lequel ils partagent leurs angoisses. Il y en a qui prévoient même de faire des manifestations, de faire circuler une pétition ou carrément d’aller vivre ailleurs.

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