Realpolitik : Les anti-Chagos Deal revigorés par la victoire de Donald Trump

L’une des premières retombées de la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles aux Etats-Unis, hier, est que le clan des anti-Chagos Deal, que ce soit à Londres soit à Washington, est revigoré dans l’offensive contre l’accord anglo-mauricien du 3 octobre dernier. D’ailleurs, le quotidien britannique très conservateur, The Telegraph, annonçait, hier que « Chagos deal in doubt after Trump victory”. Toutefois, aucun argument nouveau n’est mis en avant sauf que « senior Republicans have warned against the move by Labour while Nigel Farage has voiced criticism of the plan to the president-elect’s team. »

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Mention est également faite dans les colonnes de ce même quotidien que « Donald Trump is set to stop Britain’s deal to give away the Chagos Islands when he returns to the White House following criticism from Republicans. » Le Telegraph s’appuie sur un précédent Move de Nigel Farage, le leader du UK Reform Party, contestant la rétrocession de l’archipel des Chagos à Maurice, en sollicitant l’appui de Donald Trump en tant que candidat aux présidentielles américaines.

« The Telegraph understands that Nigel Farage, the Reform UK leader who is friends with Trump, has voiced criticism of the move to members of his team », note le quotidien, qui laisse indique que « while an agreement in Mauritius was announced in October, uncertainty remains over the outcome as the treaty that needs to be signed to legally enforce the change is still being negotiated. »
L’article en date d’hier maintient que « a treaty, not yet published or approved, will spell out specific agreements » et que « Senior Republican figures in both the Senate and the House of Representatives criticised the deal when it was unveiled. » Tout en énumérant une liste de House of Representatives américains, objectant au retour des Chagos sous la souveraineté de Maurice en répétant la menace de la République Populaire de Chine dans cette partie de l’océan Indien, The Telepgraph concède que « Mr Trump’s personal view on the issue is unclear. Should he voice criticism, Britain’s hopes of signing a formal treaty with Mauritius in the coming months could become harder to deliver. »
De son côté, Richard Tice, le Reform Deputy Leader, s’est engagé dans un lobbying auprès de l’« Incoming US president to oppose the deal when he enters the White House once again in January 2025. » « I hope this now means the Chagos Deal  is toast. It was a bad deal. I hope the new US administration turns it over and says over our dead body, », rapporte le quotidien britannique, porte-parole du clan des anti-Chagos Deal.
Affaire à suivre…

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