Après des semaines d’attente marquées par des délibérations budgétaires, la reconstruction du mur effondré du cimetière Saint-Jean, à Quatre-Bornes, a enfin débuté hier matin. Les travaux, estimés à Rs 4,5 millions, sont financés par le ministère des Infrastructures locales et du Développement communautaire, mettant ainsi fin à une période d’incertitude quant à l’allocation des fonds nécessaires.
L’affaire remonte au 8 novembre dernier, lorsque des pluies torrentielles avaient provoqué l’effondrement d’une section significative du mur du cimetière. Les avenues environnantes, fréquemment submergées, ont contribué à l’affaiblissement des fondations, conduisant à cette défaillance structurelle. Conséquences : plusieurs tombes ont été endommagées par la chute du mur et le ruissellement d’eau résultant des précipitations.
Par mesure de précaution, les autorités de la ville et la paroisse de Saint-Jean ont restreint l’accès au site, limitant le nombre de personnes autorisées lors des enterrements. Une évaluation des risques avait été jugée indispensable avant d’entreprendre toute action corrective. Cette première étape achevée, le ministère de l’Environnement devait prendre en charge la suite des travaux, envisageant même l’installation d’une clôture, en concertation avec les responsables de la paroisse de Saint-Jean.
Lors d’une réunion d’urgence du conseil municipal, tenue le 16 novembre, le maire de Quatre-Bornes, Dooshiant Ramluckhun, avait annoncé que la reconstruction du mur, évaluée à environ Rs 7 millions, sera financée par la Land Drainage Authority. Décision a alors été prise de réaliser le nouveau mur en béton armé pour assurer une robustesse accrue.
Malgré l’avertissement de classe II, ce mardi a marqué le début concret des travaux de reconstruction. Ce processus, longtemps retardé par des considérations budgétaires et des évaluations de risques, représente une étape cruciale pour restaurer l’intégrité structurelle du cimetière. Les efforts combinés de la municipalité de Quatre-Bornes, des ministères des Infrastructures publiques et de l’Environnement ainsi que de la Land Drainage Authority visent à redonner au lieu de sépulture sa dignité et sa sécurité, assurant de fait un environnement respectueux et apaisant pour les défunts et leurs proches.
À noter que l’autre pan du mur, à l’extrémité opposée du cimetière Saint-Jean, et qui avait cédé la semaine dernière sous la pression des eaux diluviennes lors du passage de Belal, inondant au passage les maisons avoisinantes, sera également réhabilité sous peu. Soit dès que les autorités auront approuvé les travaux et le budget.