Quand les arrêts d’autobus deviennent des poubelles

L’insalubrité dans nos villes et villages est devenue un problème de plus en plus pressant, que ce soit pour les Mauriciens ou les touristes. Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation sur l’environnement et les efforts pour améliorer la propreté publique, les rues, arrêts d’autobus et espaces publics continuent d’être envahis par des déchets en tout genre.

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L’un des points noirs de cette situation est l’insalubrité autour des arrêts d’autobus. En dépit des efforts des autorités locales pour améliorer les infrastructures, de nombreux arrêts d’autobus sont devenus des décharges à ciel ouvert. Le manque de poubelles, dans certains cas, est certes un problème récurrent, mais il y a aussi l’irresponsabilité et l’incivisme de ceux qui préfèrent jeter leurs déchets n’importe où, que ce soit sur les trottoirs, dans les buissons ou contre des murs, ou dans les petits recoins des arrêts d’autobus ; comme témoigne ici cette photo de l’arrêt d’autobus de Trianon. L’image parle d’elle-même, illustrant le degré d’insalubrité auquel nous faisons face : canettes écrasées, cartons déchiquetés, mégots de cigarettes, sacs plastiques et bouteilles en plastique entassés sur le sol. Il ne s’agit pas d’un incident isolé. C’est une réalité quotidienne pour de nombreux arrêts d’autobus à travers l’île.

Si les services de voirie passent par cet arrêt, reste que, quotidiennement, il est aussi évident que la question de l’assainissement ne se limite pas à l’entretien des espaces publics. Il est question d’une prise de conscience collective, d’un changement de comportement et d’un respect de l’environnement. Pourtant, force est de constater que de nombreux Mauriciens, passants et usagers du transport public, ignorent tout simplement les poubelles à leur disposition, choisissant de laisser leurs déchets traîner au sol, rendant ces lieux encore plus dégradants.

La loi, qui impose le respect des règles de propreté, semble être bafouée au quotidien, non seulement par négligence, mais aussi par un profond manque de civisme. Les actions de sensibilisation sont-elles vraiment efficaces ? Les autorités doivent-elles adopter des mesures plus strictes ou même envisager des sanctions plus sévères pour ceux qui ne respectent pas les règles d’hygiène publique ?

Il est urgent d’agir, car la situation ne cesse d’empirer. Comment peut-on prétendre être une société moderne et respectueuse de l’environnement si nos espaces publics deviennent des dépotoirs à ciel ouvert ? Quand les Mauriciens, en tant que citoyens, prendront-ils enfin conscience de l’impact de leurs actions et du rôle qu’ils jouent dans l’assainissement de leur environnement ? La question reste entière.

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