Le directeur général de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC), Navin Beekarry, estime que « la transparence, l’intégrité et rendre des comptes (accountability) sont des piliers dans le combat contre la corruption ».
Il intervenait lors d’un atelier de travail au Caudan Arts Centre lundi dernier à l’occasion de la présentation d’une méthodologie visant à évaluer le système de Procurement. Il a rappelé que « c’est l’argent de l’Etat qui est utilisé lors des exercices d’appel offres » et que, quelquefois, « ce sont de grosses sommes qui sont impliquées, donnant lieu à de possibles actes de corruption ».
Il reconnaît que le système est complexe et vulnérable. « Cela provoque des cas de conflits d’intérêt », dit-il. Aussi, selon lui, « les Public Officers doivent faire leur travail en toute honnêteté et intégrité ». Navin Beekarry a également expliqué les nouveaux défis auxquels doivent faire face nos institutions, comme les technologies modernes, la crypto-monnaie ou encore la blockchain. « Il faut constamment revoir et améliorer notre système de Procurement. »
À noter que plusieurs personnes clés liées au système de Procurement ont assisté à cet atelier de travail, dont Hirendranath Rambhojun, directeur général du Public Procurement Office, et A. Bilale, représentant de l’Africa Fund Development Bank.