Projet pédagogique – Slam à l’école : inscription jusqu’au 1er mai

Pour la deuxième année consécutive, slam.mu propose un projet pédagogique Slam à l’école à l’intention des élèves du primaire et du secondaire des établissements publics et privés. Le projet comprend huit modules. La date limite pour l’inscription est le 1er mai.

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C’est à la suite de « l’engouement observé chez les jeunes pour la prise de parole », dans le cadre de l’édition précédente ainsi que lors de diverses activités autour du slam, que slam.mu revient avec son projet pédagogique qui comprend huit modules couvrant à la fois les aspects techniques de la performance sur scène et l’écriture du texte.
Ainsi, dès le premier module, les élèves sont initiés à l’espace scénique. Ils travaillent ensuite sur les « fondations vocales » et la recherche de leurs « identités vocales ». Le module 4 aborde le « langage corporel », le 5, le story telling et le 6 amène les élèves à s’exercer à « la performance scénique ». Le module 7 est consacré à l’écriture poétique et le dernier, « les composantes d’un tournoi ».

Dans une déclaration à Le-Mauricien, l’instigateur du projet et créateur de slam.mu, Nicolas Frichot a fait ressortir que l’objectif de ce projet est de favoriser l’expression orale et la créativité chez les élèves. « Ces ateliers slam vont permettre aux élèves de développer la confiance en soi, d’exprimer leurs émotions et de perfectionner leurs compétences à l’oral comme à l’écrit. À la fin de ces ateliers slam, ils seront capables de déclamer un texte sur scène devant un public. »

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La formation sera assurée par des slamasters labellisés par Slam.mu. Les formations se tiendront dans les établissements respectifs inscrits au projet. Slam.mu privilégie la tenue des séances durant les heures de classe. L’objectif est que le maximum d’élèves puisse en bénéficier.
D’autant que la pratique du slam peut être interdisciplinaire. « La classe de français, de littérature ou même de physique pourrait s’intégrer à la session slam », a fait ressortir Nicolas Frichot. Et ce, avant d’évoquer un slam sur Albert Einstein « où des concepts abstraits comme la relativité restreinte et la relativité générale sont intégrés au slam ». Il rassure ainsi parents et enseignants : « Le slam ne ralentira pas le programme scolaire. Au contraire, les élèves seront plus participatifs, plus expressifs, plus autonomes et plus responsables. Nous l’avons testé et prouvé dans les établissements privés. »

Selon Nicolas Frichot, en France, le slam est inscrit au programme scolaire et contribue au Parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC) ainsi qu’au parcours citoyen de chaque élève.

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À l’issue de ce programme de formation, un concours interne à chaque établissement sera organisé et un autre, le slam interscolaire, au plan national. Pour l’instigateur du projet, lui-même passionné et pratiquant le slam, dans le slam, il n’y a pas de perdant. « Le seul fait de monter sur scène pour faire part de son texte devant ses camarades est une expérience valorisante », estime-t-il.

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