A les voir déambuler dans les allées de la braderie du Caudan, jeudi après-midi, on aurait dit que c’étaient des jeunes comme les autres en train de faire du shopping visuel à la sortie des classes. Mais ces trois teenagers ont une particularité : ils sont les meilleurs de la promotion 2013 du Lycée Labourdonnais dans la filière scientifique. Ils viennent de passer l’examen du baccalauréat (le bac), qui marque la fin des études dans le système secondaire français, avec les félicitations du jury, la meilleure notation. Ces trois « lauréats » du système français à Maurice sont Sona Bhumma, Estelle Henry et Céline Leung Kune Chong. Voici leurs portraits croisés.
Ayant en tête l’image des lauréats du système scolaire mauricien qui ont accumulé de très longues heures de leçons particulières pour se présenter aux examens, je m’attendais à rencontrer des étudiants un peu fatigués. Au contraire, ils sont trois jeunes, bien dans leur peau, leurs jeans et leurs baskets. Des forts en maths, complices, qui ne se prennent pas très au sérieux, malgré les résultats qu’ils viennent de décrocher. Comment fait-on pour obtenir les félicitations du jury au bac ? Estelle : “C’est du travail, du travail et encore du travail.” Sona ajoute, aussitôt : “C’est beaucoup de travail, Mais ce n’est pas que du travail : c’est aussi une envie de comprendre les choses, de satisfaire la curiosité que le prof a su éveiller en nous.” Et Céline de conclure sur ce point : “Mais il faut aussi avoir envie de capter, de comprendre ce que le prof dit pour pouvoir aller plus loin que les autres.” Quel a été le parcours scolaire de ces majors de la filière S, la scientifique: Sona : “Dans le système français, il y a les séries générales : scientifique, littéraire et économie sociale. Mais dans chacune de ces séries on fait aussi un peu de tout, plus de matières scientifiques mais aussi du français, de l’anglais, de l’espagnol dans notre cas, de la philo. C’est la base qui va permettre plus tard de choisir sa filière et de se spécialiser.” —. Estelle : “C’est d’abord une attirance pour le science qui fait que nous avons choisi une filière qui nous permet de bifurquer plus tard.” Qu’est-ce qui vous a fait choisir la filière S ? —. Céline : “Moi, je savais dès le départ que j’allais faire les sciences, parce que je voulais faire médecine. J’ai donc choisi la filière la plus adaptée.” —. Sona : “A la base, je rêvais d’être astrophysicien. Le sujet me passionnait mais en cours de route, j’ai changé d’objectif. Depuis l’année dernière, je veux faire une prépa pour une grande école de commerce. Ce n’est pas spécialement scientifique mais les maths comptent beaucoup. Ça va ensemble” —. Estelle : “Je n’ai pas eu le même parcours. Je suis en spécialité physique/chimie. C’est ma matière préférée. J’ai choisi la S parce que j’avais une idée exacte de ce que je voulais faire. J’aime tellement les sciences que je ne me voyais pas faire une autre filière. Et puis, finalement, je vais faire quelque chose de différent puisque je vais faire la gestion et le management, mais je ne regrette pas d’avoir choisi, à la base, la filière S.” Vous aviez de très bons résultats à l’école dès les premières classes ? Céline : “Oui, on était bien classés dès les premières classes.” —. Sona : “Nous avions des prédispositions pour bien travailler, mais cela ne suffit pas. Il a fallu nourrir ces dispositions au fil des classes en restant sérieux. Il y a des élèves qui se désintéressent des études à partir d’un moment dans le parcours scolaire. Ils ne sont pas forcément moins bons que nous trois. Mais à un certain moment, ils ont dévié, ils n’ont pas réagi à temps, ne se sont pas repris quand il le fallait et leurs résultats ont chuté.” — Estelle : “On n’est pas là parce qu’on est les meilleurs des meilleurs. Nous sommes là parce que nous avons maintenu le cap. Il y a d’autres élèves qui sont du même niveau que nous, mais qui étaient moins motivés.”—. Céline : “La différence, c’est que nous avons travaillé avec régularité et avons gardé éveillés notre intérêt et notre curiosité.” Qu’est-ce qui vous motive? Le prof, l’ambiance de l’école, les parents, la compétition ? Tout le monde sourit quand je parle de compétition, pourquoi ? — Céline : “Nous sourions parce que Sona et Estelle sont deux grands compétiteurs depuis le départ.” —. Estelle : “Nous deux nous nous suivons à la trace à chaque contrôle et nous avons souvent alterné la première place de la classe.” —. Sona : “Mais tout en étant concurrents, cela s’est toujours passé dans une bonne ambiance et nous nous sommes toujours bien entendus.”—. Estelle : “C’est une compétition saine, qui stimule au lieu d’aigrir et pousse à se renfermer sur soi. La compétition stimule certes, mais mon objectif était de donner le meilleur de moi-même, et me prouver que je pouvais être organisée et arriver, atteindre mon objectif.” Céline : “Ce n’est pas une compétition qui mène à la crise de nerfs ou à la dépression.” Mais comment se fait—il que Céline, qui a pourtant obtenu les félicitations du jury ne se soit pas sentie concernée par la compétition ? “Moi, j’étais moins en compétition que Sona et Estelle. Je le suis moins parce que j’ai déjà fixé mon objectif depuis le départ et je travaille pour y parvenir — sans me pénaliser — régulièrement.”
“Nous avions des prédispositions pour bien travailler, mais cela ne suffit pas. Il a fallu nourrir ces dispositions au fil des classes en restant sérieux.”
Sona : “Les profs ont aussi un rôle déterminant dans nos résultats. Il est arrivé que nous soyons beaucoup plus intéressés par une matière à cause du prof qui nous l’enseignait plus que pour la matière, elle—même. Il y a eu des changements de profs qui m’ont fait moins aimer une matière.” —. Estelle : “Ils nous tous marqués, chacun à leur façon et certains beaucoup plus que d’autres.” C’est quoi un bon prof pour ces majors de la promotion 2013 ? Sona : “C’est quelqu’un qui a un ensemble de qualités, qui parvient à faire aimer son cours, même s’il est rébarbatif.” —. Céline : “C’est quelqu’un qui connaît bien son cours au départ, mais qui a aussi envie de partager et arrive à le faire.” Vous n’avez eu que de bons profs pendant ces treize années d’études ? Estelle : “On ne va pas dire qu’ils étaient tous excellents, mais on en a eu de très bons.” —. Sona : “Pour notre bac de français, l’année dernière, on est tombé sur un prof de français hors pair. Mme Camille Estournés sait partager son amour du français de manière extraordinaire. Elle a une éloquence qui oblige à écouter ce qu’elle dit.” —. Céline : “On a eu aussi un prof d’espagnol, très colorée, Mme Ofelia Rouillard. Elle dansait presque avec des castagnettes dans les cours, elle chantait : elle était extra. Avec elle on ne pouvait pas ne pas s’intéresser au cours d’espagnol.”—. Sona : “Il ne faut pas oublier monsieur Sahd Soussi, le prof de maths qui a eu aussi un grand rôle à jouer dans notre réussite.” Est-ce qu’il y a eu des mauvais profs en cours de route ? Estelle : “On va dire qu’il y a eu des profs avec qui ça s’est mal, non, disons ça s’est moins bien passé “ —. Sona : “ mais quand on ne s’entend pas avec un prof c’est souvent quelque chose de personnel, d’un côté comme de l’autre. Il y a aussi des profs qui n’aiment pas certains élèves.” Est-ce que la classe aide les petits génies, ou elle met de côté les forts en maths qui ont toujours de bonnes notes ? Estelle : “Cette année a été assez particulière dans la mesure où la classe attendait beaucoup de nous, elle attendait de l’aide pour bien travailler.” Vous avez aidé vos camarades de classe en partageant votre savoir ? Estelle : “Oui, dans la mesure du possible, mais en tenant compte qu’il fallait faire notre propre travail.” —. Sona : “Il y a deux façons de voir les choses. Il y a celui qui a travaillé sur un problème mais n’a pas trouvé de solution. Donc, il a fait l’effort de chercher, de trouver des pistes mais n’arrive pas à trouver la réponse. Celui—là, on l’aide et ça va aller vite parce qu’il avait commencé le travail. Mais il y a d’autres qui disent : explique—moi le problème et attendent qu’on lui donne la solution, ça c’est autre chose.”—. Estelle : “Quand quelqu’un a essayé mais ne trouve pas, on est plus enclin à l’aider que l’autre qui ne fait aucun effort et qui attend qu’on prenne de notre temps pour faire son travail.” —. Sona : “Une classe où il y a une vraie émulation, une vraie ambiance de travail, ça aide. Mais ce n’était pas le cas dans notre classe, cette année. Parmi les seize élèves, il n’y avait qu’un tiers qui se sentait réellement concernés et faisait les efforts nécessaires et du coup il y a eu deux élèves qui n’ont pas passé. Ils ne sont pas les moins intelligents mais ils ont eu un manque de motivation.” —. Céline : “Dans leur cas, il y a eu peut—être des lacunes et un manque de maturité par rapport à l’objectif final qui est de passer le bac.”
“Les profs ont aussi un rôle déterminant dans nos résultats. Il est arrivé que nous soyons beaucoup plus intéressés par une matière à cause du prof qui nous l’enseignait plus que pour la matière elle-même.”
Les trois majors de la filière S n’apprennent pas par coeur, sauf peut être les règles de biologie. Ils le disent en choeur : l’essentiel n’est pas de retenir une leçon mais de la comprendre, de bien l’assimiler. A partir de cette compréhension, il faut développer une bonne méthodologie de travail et le faire de façon régulière. Sona, Estelle et Céline lisent, mais pas uniquement les textes au programme : Sona : “Lire ne sert pas forcément à la réussite du bac, mais c’est utile pour soi “—. Céline : “Il est important de développer ses connaissances générales et culturelles. On n’est pas que des étudiants dans la filière S, nous sommes des étudiants tout court qui doivent s’ouvrir, s’enrichir.”—. Estelle : “Il faut ouvrir son regard sur le monde, enrichir ce que l’on a déjà à tous les points de vue. Nous ne sommes pas que des machines à faire de bonnes notes. Il y a tout le reste qui est aussi important pour nous construire.” Quel est le rôle des parents dans le succès des trois meilleurs élèves de la filière S de cette année ? Estelle : “Ils nous aident à leur façon. Ma maman ne m’a pas fait répéter les leçons, mais elle m’apporte mon dîner dans ma chambre, elle a de petites attentions délicates qui m’ont m’aider à me relaxer, me mettre dans une bonne ambiance pour travailler. Elle m’a appris aussi les bonnes méthodes pour travailler.” —. Sona : “Moi, mes parents ont joué un rôle fondamental en éveillant ma curiosité, ils m’ont toujours incité à me demander pourquoi, comment. Durant ma scolarité, ils n’ont pas été constamment sur mon dos et c’est pas plus mal que ça au vu des résultats.” —. Céline : “Moi je dirai que c’est la confiance de mes parents en moi qui a été, en dehors du fait que j’ai décidé très tôt de ce que je voulais faire, le moteur de ma réussite. Cette confiance pousse à aller plus loin. Pour moi, savoir que mes parents avaient confiance dans mes capacités et mon travail est très important, et m’a aidé à dépasser mes limites. Je savais qu’ils étaient là en toutes circonstances.” Que pensent les nouveaux bacheliers du système éducation mauricien au secondaire. Sona : “Nous avons beaucoup plus de matières mais eux ont une connaissance beaucoup plus poussée d’un sujet. Par exemple, en physique, je trouve que les étudiants du système mauricien ont des connaissances plus poussées que nous qui restons assez en surface sur les principes.”—. Estelle : “On aborde beaucoup de notions mais pas forcément dans le détail, la spécialisation vient après. Mais c’est bien d’avoir une ouverture sur un ensemble de choses.” —. Céline : “Il est certain qu’un étudiant du système mauricien poussera des cris en voyant le nombre de matières que nous avons à étudier en terminale. Mais on fait beaucoup de matières depuis les petites classes dans le système français. On est habitués à cette manière de travailler.” Est-ce que pour finir le cursus par les félicitations du jury au bac, faut-il passer sa vie scolaire à apprendre, à vivre dans les manuels ? Céline : “Mais ce n’est pas seulement pour obtenir les félicitations du jury qu’il faut apprendre, mais pour passer les examens. Nous ne sommes pas des bêtes à concours.” —. Estelle : “On vit beaucoup dans les livres, mais on fait quand même autres choses : du sport, des sorties, des vacances, on a des copines et des copains, on vit quoi. Mais il faut reconnaître que l’année du bac, c’est une année où il faut bosser.” —. Sona : “Il n’y pas de règles. Pour moi, cette année du bac, c’est celle où j’ai plus vu mes amis et plus fait de choses en dehors des études. Ce qui ne m’a pas empêché de travailler quand il le fallait.” —. Céline : “Il ne faut pas forcément travailler sur une longue durée, mais apprendre à travailler efficacement, en peu de temps. Par exemple, tout en travaillant régulièrement je fais autres choses, du badminton, par exemple. Et il m’arrive même de lire un roman d’amour de temps en temps, c’est délassant !” Des forts en maths qui lisent la collection Arlequin, on aura tout entendu. Sona : “Et pourquoi pas ? On écoute de la musique, on regarde aussi des séries télés, ça fait passer le temps entre deux révisions.” Ne me dites pas que vous regardez les émissions de télé réalité ? La réponse jaillit en choeur dans un grand éclat de rire : “On regarde la télévision oui, mais pas Secret Story ou l’émission de Nabillah !” Est-ce que ces lycéens éduqués dans le système scolaire français se sentent concernés par ce qui se passe à Maurice ? Sona : “Nous sommes des Mauriciens qui sont nés et grandi ici. Du fait que nous sommes au Lycée nous subissons une grosse influence française, mais nous sommes enracinés à Maurice.”—. Estelle : “Nous suivons l’actualité locale, mais comme tous les jeunes, de loin. Nous avons d’autres centres d’intérêts, d’autres priorités.” —. Céline : “Mais nous avons des cousins, des copains qui ne sont pas au lycée et avec eux on discute de notre vie d’étudiants, mais aussi de ce qui se passe dans le pays.” Qu’est-ce que les bons élèves que vous êtes avez le moins aimé au lycée ? La réponse jaillit en choeur : les devoirs à la maison quand on sort d’une journée de huit heures de cours. Céline : “Mais dans le système français, le devoir c’est essentiel car il sert à mesurer si on a bien retenu ce qui a été enseigné en cours. Et cela compte pour le contrôle continu.”
“Savoir que mes parents avaient confiance dans mes capacités et mon travail est très important, m’a aidé à dépasser mes limites. Je savais qu’ils étaient là en toutes circonstances.”
Est-ce qu’il faut prendre des leçons particulières pour réussir ? Pas forcément, bien que certains élèves prennent quelques cours pour des matières spécifiques. Estelle et Céline n’ont jamais pris des leçons et Sona l’a fait une année pendant une classe dans le primaire. Est-ce que la semaine du bac a été particulièrement stressante ? Estelle : “Pas tellement. On était tellement dans nos épreuves qu’il ne restait pas du temps pour stresser !” —. Céline : “Je crois qu’on n’a pas eu le temps de réaliser qu’on passait le bac.” Sona : “La différence, c’est que le système français accompagne et prépare au lieu d’imposer. Toutes les semaines pendant cette année on avait un devoir de quatre heures pour nous préparer au bac. A la longue, passer quatre heures dans une salle à faire des maths était devenu quelque chose de normal, habituel. Mais n’empêche, quand je suis sorti de l’épreuve des maths, je n’en menais pas large.” Est-ce qu’ils ont été surpris par les résultats ? Sona : “On savait qu’on aurait de bons résultats en raison de ce que nous avons fait avant, mais on visait bien et, allons dire en rêvant un peu à la mention, très bien, mais les félicitations du jury, je crois qu’aucun de nous n’a osé y rêver.” Céline : “Nous étions ensemble au moment des résultats. On a annoncé d’abord les points de Sona, ensuite ceux d’Estelle, puis les miens, nous nous sommes embrassés, nous avons pleuré, comme toute la classe, sauf ceux qui ont échoué, évidemment.” Avec ces résultats votre avenir est assuré, vous allez entrer dans les meilleures écoles ou universités ! Vous êtes tous boursiers, non ? Sona : “Non. Il n’y a que Cécile qui aura la bourse. Estelle et moi nous avons la nationalité française, ce qui nous l’interdit. Mais ces résultats ne nous ouvrent pas les meilleures écoles ou universités. Pas forcément. Pas du tout, même. En France, l’entrée dans les universités pour certaines matières et les écoles de préparation ne se joue pas sur les résultats du bac, mais sur dossiers et dans certains cas sur concours. Et là, il y a des dizaines, pour ne pas dire des centaines d’élèves qui ont obtenu des félicitations du jury au bac, qui sont dans la course. Cela fait peur les concours. Les deux ans de prépa que je vais faire, ça va être du sérieux : c’est maintenant qu’il va falloir apprendre et se préparer pour les concours.” —. Céline : “En médecine, il y a beaucoup de recalés dès la première année de médecine. Je sais que ça va être compliqué et n’a rien à voir avec ce que j’ai fait jusqu’ici. Mais je me dis qu’il faut garder confiance.” —. Sona : “De toutes les façons, les résultats du bac ne sont pas une fin en soi. On a vu des cas d’élèves avec des résultats exceptionnels qui n’ont pas réussi à passer la première année de médecine.” —. Estelle : “Et on a vu des élèves qui avaient des résultats corrects qui ont fait des études brillantes. On est bon depuis petit, avec une bonne moyenne mais il ne faut pas croire que tout va continuer de la même manière. Pour le moment, on savoure les résultats et on respire juste avant de recommencer, mais sur d’autres bases, beaucoup moins faciles avec beaucoup, beaucoup plus de compétition. Il va falloir continuer à travailler et deux fois plus.” Est—ce qu’une fois les études terminées Sona, Estelle et Céline vont revenir à Maurice ? Estelle : “Oui. Je vais essayer d’avoir un peu d’expérience professionnelle en Europe avant de rentrer, mais je vais revenir.” —. Sona : “Je vais revenir. Mais est-ce que ce sera dans vingt ans ou pour y prendre ma retraite, je ne sais pas. Je reviendrai mais je ne peux pas dire quand. “ —. Céline : “Si je ne fais que médecine, je vais revenir après mes études. Mais si j’ai la possibilité de faire de la recherche médicale, je pense que je vais rester un bout de temps hors de Maurice.”
Que faut-il dire pour conclure cette conversation avant que les majors aillent continuer à fêter leur succès ? “Un grand merci aux profs et aux parents qui nous ont amené vers cette réussite, nous ont motivés. La préparation mentale joue un rôle important dans les études. Si on ne se dit pas qu’on va réussir, si on ne croit pas en soi, on ne réussit pas. Nous avons des parents et avons eu des profs qui ont su nous donner cette confiance, la faire grandir. Sans eux, nous n’aurions rien pu réussir.”
PORTRAITS : Les majors de la filière S 2013 du Lycée Labourdonnais
- Publicité -
EN CONTINU ↻
- Publicité -