Pétition électorale de Ramgoolam : La défense des élus attendue

La Cour avait ordonné que les noms des cinq candidats battus soient exclus de la pétition

Dans un précédent jugement interlocutoire rendu le 25 mars, la Senior Puisne Judge Nirmala Devat et le juge Patrick Kam Sing avaient accédé à la demande de la représentante de la Commission électorale et du Returning Officer, Me Sulakshna Beeharry, Assistant Solicitor General, pour que les noms des co-défendeurs dans cette affaire, soit les autres candidats battus (deux de l’Alliance Nationale et trois du MMM) soient enlevés de la pétition.

- Publicité -

À l’appel de l’affaire devant les deux juges hier, Me Gavin Glover, Senior Counsel, représentant les intérêts de Navin Ramgoolam a logé une Amended Petition avec des changements préconisés par la cour. L’affaire a été renvoyée au 29 avril pour que les défendeurs soumettent leur défense. La Commission électorale souhaitait que les noms de Reza Saumtally et Jim Seetaram, de l’Alliance Nationale, et de Marie Lucia Melanie, Vinay Koonjul et Parvez Sadul, du MMM, soient enlevés de cette pétition.

Par ailleurs, suite à un Ruling des juges lors d’une précédente audience statuant que les noms du Premier ministre, Pravind Jugnauth, et de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC), qui n’avaient pas été cités comme parties dans cette affaire, ne pouvaient être ajoutés à ce stade, Me Glover avait apporté les rectificatifs qui s’imposent dans sa demande initiale. Les trois élus devront de nouveau soumettre leur défense.

Dans sa pétition électorale, Navin Ramgoolam demande d’invalider les élections des trois candidats de l’Alliance Morisien (Vikram Hurdoyal, Zahid Nazurally et Sunil Bholah) dans la circonscription de Montagne-Blanche/Grande-RivièreSud-Est (No 10). Les trois élus avaient toutefois logé une motion demandant que certains paragraphes de la pétition du leader travailliste soient retirés. Mais la Cour n’avait pas accédé à leur demande, concluant que ceux-ci ne porteront pas préjudice aux élus.

Dans sa pétition, Navin Ramgoolam affirme que dans la circonscription No 10, au moins une personne ayant voté porte le nom d’une personne décédée. De plus, le leader des Rouges affirme qu’il n’y a pas de chiffres exacts quant au nombre de personnes n’ayant pu voter dans sa circonscription. Il souhaite ainsi que les élections au No 10 soient déclarées Null and Void ou, comme alternative, de procéder à un nouveau décompte des voix. Selon le leader travailliste, qui avait pris la 4e place dans cette circonscription avec 17 536 voix derrière Sunil Bholah (18 174 voix), le scrutin du 7 novembre était loin d’être Free and Fair.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -