Pénurie d’eau au Morne : une dizaine d’habitants dans la rue

La situation était tendue, en début de semaine écoulée à Le- Morne où une dizaine d’habitants sont descendus dans la rue pour hausser le ton face à la pénurie d’eau qui fait rage, au point où certains foyers n’ont pas été approvisionnés depuis une semaine. Mis au parfum, le député de la circonscription No 14 ( Savanne/Rivière-Noire), Arvin Babajee, s’est rendu sur place en vue de calmer les esprits. Des camions-citernes ont été déployés en guise de solution palliative.

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La Central Water Authority (CWA) et les politiques peinent à apporter une solution durable au sempiternel problème de l’approvisionnement en eau dans la circonscription No 14, dans les villages du Morne, Case-Noyale et La Gaulette, entre autres. « Drom vid depi oktob », martèlent les habitants du Morne. La colère est encore plus palpable en cette période de grosse chaleur. « Une semaine sans eau. Pena kamyon lor la. Trop c’est trop », confie une riveraine.

Lorsque cette eau parvient presque par miracle dans certaines maisons, elle coule au compte-gouttes pendant une ou deux heures. Des conditions qui mettent à rude épreuve les nerfs des familles qui, en plus de lutter pour satisfaire leurs besoins de base, sont obligées de veiller toute la nuit pour avoir la chance de remplir quelques bassines d’eau.
Du coup, hier après-midi, hommes, femmes et enfants, se sont mobilisés avec la ferme intention d’obstruer la circulation pour faire entendre leur courroux. Le député Arvin Babajee a été prompt à réagir. Les choses sont rentrées dans l’ordre au bout d’une heure après le déploiement par la CWA de deux camions-citernes littéralement pris d’assaut par les riverains.

La crainte, sans doute, de devoir repartir avec des bidons et des seaux vides. « Je me suis rendu sur place pour écouter leurs doléances et m’assurer que des solutions concrètes soient mises en place. Grâce à un dialogue constructif avec les autorités concernées, nous travaillons activement pour qu’une issue durable soit trouvée au plus vite », soutient Arvin Babajee.

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