« La manière, dont le gouvernement sortant a géré l’économie de notre pays, est juste irresponsable. Pravind Jugnauth a regardé uniquement son intérêt personnel, c’est-à -dire se maintenir coûte que coûte au pouvoir. Et pour cela, son gouvernement a utilisé tous les subterfuges pour en venir aux chiffres donnés par le Premier ministre actuel, Navin Ramgoolam.
« La forte dépréciation de la roupie a eu de graves répercussions dans le porte-monnaie des ménages.
« Cette situation effroyable me fait penser à la crise de la dette publique en Grèce, une histoire presque similaire. La Grèce a vécu pendant des années bien au-dessus de ses moyens, en utilisant des chiffres manipulés, certainement pour plaire à l’Europe. En 2009, à peine arrivé au pouvoir, c’est la stupeur pour Georges Papandréou qui découvre un déficit de 12,9 %, alors que son prédécesseur avait annoncé un déficit public de 6 % du PIB.
« La chute de la Grèce était inévitable. La Grèce était mise sous la tutelle de l’Europe. Ce bilan économique désastreux était prévisible. Nous constatons que Navin Ramgoolam cherche par tous les moyens à retarder la mise à exécution de ses promesses. Ou, jadis, quand son parti était de l’autre côté de la barrière, il avait dit à maintes reprises que la caisse est vide. Ce sera la jurisprudence Ramgoolam, c’est-à -dire promettre sans savoir ou sans se soucier de la réalité. C’est la douche froide pour les électeurs qui étaient complètement hypnotisés par les belles promesses de Ramgoolam. »