New Educational College : la suspension de deux enseignants contestée

La New Educational College située à Bel-Air-Rivière-Sèche se retrouve au centre de l’actualité. Cela fait suite à la décision de la direction de l’établissement scolaire de suspendre deux enseignants. Ils ont été notifiés via une correspondance datée du 4 avril 2025. Portant la signature du Manager, la direction dit avoir reçu plusieurs complaintes impliquant ces deux enseignants. Une situation que l’Union of Private Secondary Education Employees considère inacceptable.

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Les deux enseignants sont suspectés d’avoir incité les collégiens à entamer une manifestation, perturbant le fonctionnement de l’école et de mettre en danger la sécurité de ces étudiants. « Vous avez activement fait une campagne pour influencer les élèves et les aviez retenus de répondre présents au collège » peut-on constater. De ce fait, ces deux enseignants sont interdits d’accès à l’enceinte du collège.

Ce lundi 7 avril, le président de l’Union of Private Secondary Education Employees soutient qu’il s’agit d’une situation inacceptable : « La semaine dernière, une lettre de cessation d’emploi a été présentée à deux enseignants. Cette fois-ci, c’est une suspension pour deux autres enseignants sur des allégations non fondés. Il s’agit d’une affaire qui remonte à janvier de cette année où des élèves ont exprimé leurs mécontentements concernant le paiement de la PTA à hauteur de Rs 2600. Ils déploraient également l’état des infrastructures sur place. »

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Arvind Bhojun soutient avoir averti la Private Secondary Education Authority de la suspension de ces deux enseignants. « Aujourd’hui, nous avons accompagné les enseignants qui sont sous le coup d’une suspension sur leur lieu de travail, comme l’a recommandé la PSEA. Nous étions accompagnés par des policiers, par mesure de précaution », explique Arvind Bhojun.

Ce dernier avance que, malgré l’avis de la PSEA, le management a maintenu sa position en empêchant ces deux professeurs d’avoir accès à leur lieu de travail. Ils ont alors consigné une déposition par mesure de précaution au poste de police de Bel-Air-Rivière-Sèche.

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Contacté à ce sujet, un préposé au ministère de l’Éducation dit avoir pris connaissance de la situation au cours du week-end écoulé. « Nous suivons la situation. Le ministère a demandé à la PSEA de soumettre un rapport sur cette affaire », fait-on comprendre.

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