NECA – Anwar Husnoo : « Rs 1,5 Md dépensées par an pour assurer un environnement propre »

Lors des débats sur l’adoption du National Environment Cleaning Authority Bill, le ministre des Administrations régionales, Anwar Husnoo, a fait ressortir que chaque année, une somme de Rs 1,5 milliard est dépensée pour assurer la propreté de l’environnement. Ainsi, dit-il, la National Environment Cleaning Authority (NECA) sera responsable de l’élaboration d’une stratégie nationale de nettoyage et d’embellissement. Il a également indiqué que l’autorité permettra de combler les lacunes du système.

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« Plusieurs lacunes ont été notées dans le système actuel et il faut une meilleure coordination entre les différents partenaires afin d’avoir une meilleure stratégie et assurer ainsi la propreté de l’environnement », soutient Anwar Husnoo. Le ministre des Administrations régionales s’est ainsi dit « surpris » du discours de la députée Joanna Bérenger qui, dit-il, « est teinté d’arrogance ». Avant de lancer : « Le MMM existe depuis 53 ans. Le parti a occupé le gouvernement pendant 10 ans seulement. 43 an zot ankor dan karo kann. »
Revenant sur le National Environment Cleaning Authority Bill, il a estimé qu’il faut s’adapter aux réalités et, « si besoin est, il faut se réinventer afin d’améliorer la qualité de vie » de la population. « Les problèmes liés à l’environnement grandissent de jour en jour. C’est le devoir de chaque Mauricien de veiller à ce qu’on ait un environnement sain. Nous devons prendre soin de notre écosystème », dit-il.
Aussi, la NECA sera responsable de l’élaboration d’une stratégie nationale de nettoyage et d’embellissement, explique le ministre. Cette autorité aura aussi à identifier et hiérarchiser les sites à maintenir propres et à coordonner, suivre et superviser la mise en œuvre des programmes de nettoyage et d’embellissement.

Responsabilités partagées

Chaque autorité est responsable du maintien et de l’embellissement d’une section spécifique du pays, explique le ministre. Ainsi, les Local Government Authorities se chargent du service des voiries, du nettoyage des drains et des rivières, ainsi que de la gestion des déchets solides, alors que la Beach Authority s’occupe du maintien des plages et la Road Development Authority, elle, des routes, entre autres.
« Le gouvernement ne s’épargne aucun effort pour garder un environnement propre », est d’avis le ministre, tout en faisant ressortir que, chaque année, pas moins de Rs 1,5 milliard sont dépensées pour assurer la propreté de l’environnement. Il indique ainsi que Rs 147 millions ont été déboursées par le gouvernement pour 2020/21 pour l’achat de véhicules et d’autres logistiques en vue d’assurer le nettoyage.
En 2019, poursuit-il, le Centralised Cleaning Committee – dont fait également partie le secteur privé, notamment Business Mauritius et l’AHRIM – s’était réuni pour élaborer une stratégie commune. Le ministre Husnoo souligne cependant qu’il était « difficile pour ces personnes, qui ont déjà d’autres obligations, de s’engager pleinement dans cette démarche ». D’où l’importance, selon lui, d’avoir une structure appropriée pour assurer ce projet.
Le personnel technique, lui, sera recruté sur une base permanente. « The cleaning and embellishment of the environment is not the responsibility of the government only. It will act as a catalyst for private sector and the citizens also », dit-il. Et d’ajouter : « This cannot be achieved with the existing framework. We have to promote a more sustainable development pattern if we want to meet international undertaking for sustainable development goals. »

50 000 tonnes de déchets solides

Pour ce qui est de la gestion des déchets solides, le ministre souligne que 50 000 tonnes de déchets sont envoyées à Mare-Chicose chaque année. Ainsi, si ces déchets sont bien gérés, dit-il, « cela peut représenter un atout pour le pays ». Il rappelle à ce titre que les 55 marchés à travers l’île produisent environ 8 700 tonnes de déchets verts par an. Et la NECA, poursuit-il, aidera dans le recyclage de ces déchets sous l’initiative des trois « R » (Reeducate, Reuse et Recycle).
« Afin de faire de tout ceci une réalité, il faut un cadre légal approprié », reprend le ministre des Administrations régionales. Avant d’annoncer que l’e-Council s’étendra bientôt à tous les Conseils, de sorte que le système de voirie sera digitalisé, de même que tout autre projet se rapportant aux collectivités locales.

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