Les potentiels de collaboration entre le ministère de l’Égalité des Genres et du Bien-être de la Famille et le haut-commissariat d’Afrique du Sud pour créer des opportunités visant à favoriser le développement et relever les défis régionaux partagés étaient au cœur des discussions, hier matin. La ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être familial, Arianne Navarre-Marie, et la haute commissaire d’Afrique du Sud à Maurice, la Dr Hlamalani Nelly Manzini, en ont longuement fait état lors d’une rencontre.
Au cours de cette réunion, la ministre a évoqué la possibilité d’un partenariat avec le haut-commissariat d’Afrique du Sud pour promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes à Maurice. « Cela peut être réalisé grâce à des initiatives telles que des campagnes conjointes de plaidoyer et de sensibilisation, à l’échange de meilleures pratiques, ainsi qu’au renforcement des capacités et à la formation des responsables gouvernementaux afin d’améliorer leurs compétences dans la résolution des problèmes connexes », a-t-elle déclaré.
La ministre a sollicité le soutien du haut commissariat d’Afrique du Sud particulièrement dans la défense des droits de l’enfant et l’amélioration des politiques de protection de la famille. Elle a mis l’accent sur l’importance de « tirer parti de l’expertise des systèmes nationaux de protection de l’enfance d’Afrique du Sud et de Maurice, ainsi que de partager les expériences et les leçons apprises dans les programmes de soutien familial pour garantir que les deux pays renforcent leurs systèmes de protection sociale respectifs. »
Concernant la violence basée sur le genre (VBG) et la violence domestique, Arianne Navarre-Marie a fait état de la nécessité de mettre en place des initiatives conjointes de recherche et de collecte de données pour améliorer les cadres politiques de Maurice. La création de réseaux régionaux de soutien pour les survivants de VBG.
D’autres domaines de collaboration, comme le soutien aux programmes de femmes entrepreneures, la promotion du commerce et des investissements transfrontaliers ainsi que la collaboration pour examiner et renforcer les politiques d’égalité des sexes et de protection de la famille ainsi que la législation sensible au genre, étaient aussi à l’agenda.