La ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être familial, Kalpana Devi Koonjoo-Shah, a présidé en fin de semaine dernière une réunion avec la cheffe de mission du Fonds monétaire International (FMI) pour Maurice, Mariana Colacelli, au siège de son ministère, à Port-Louis. Celle-ci était accompagnée de l’Advisor to Executive Director du FMI, Kelvio da Silveira. La réunion aura été l’occasion de faire le point sur la collaboration entre le FMI et le ministère sur l’Égalité des genres, mais aussi d’approfondir les discussions sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Plusieurs questions saillantes liées aux inégalités entre hommes et femmes à Maurice ont été identifiées et débattues. Ainsi, il a été souligné que les politiques élaborées par la Gender Unit s’alignent sur les instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits des femmes et à l’égalité des sexes.
Les efforts déployés pour intégrer la dimension des genres dans la National Gender Policy (2022-2030) et le renforcement des « Cellules Genres » dans tous les ministères, ainsi que les campagnes de communication ont aussi été mises en exergue lors des discussions. Il a également été annoncé que le projet de loi sur l’égalité des sexes était en préparation.
Une série d’efforts déployés pour favoriser la promotion des femmes – notamment la transformation des centres d’autonomisation des femmes en centres de bien-être, des programmes de sensibilisation ciblant les régions défavorisées et les écoles secondaires, et le plan d’action stratégique national pour l’élimination de la violence basée sur le genre – ont aussi été évoqués en détail.
En outre, la réunion a pris note de la stratégie nationale et du plan d’action chiffré pour le développement de l’entrepreneuriat féminin, mandatant la refonte du Conseil national des femmes entrepreneurs pour devenir un organe suprême pour l’entrepreneuriat féminin à Maurice.
Mariana Colacelli a indiqué que cette réunion aura été l’occasion d’approfondir les questions de genres à Maurice et de prendre connaissance des progrès réalisés. De telles discussions favorisent, selon elle, une réflexion prospective et sont cruciales pour déterminer les moyens efficaces par lesquels le FMI peut étendre son soutien en vue de combler les écarts entre les sexes dans le pays.