Les quadruplés nés hier à l’hôpital Nehru ont dû être séparés. En effet, après l’accouchement, les quadruplés (deux garçons et deux filles) avaient été placés en observation aux soins intensifs néonatals. Mais faute de place en cet hôpital, deux d’entre eux ont été transférés à l’hôpital de Flacq et à celui de Port-Louis.
Cette situation na pas particulièrement plu à la famille. Durant toute la journée d’hier, Devina Bhoyjonauth, leur mère, a été contrainte de rester au Labour Ward afin de reprendre des forces.Viren Runger, le père, n’a à cet effet pu voir son épouse après l’accouchement. Il devrait finalement la voir ce vendredi.
« Ma fille est très sensible et stresse énormément mais je lui ai tout le temps donner du courage », soutient la mère de Devina.
« Je suis heureux d’avoir eu quatre enfants, mais ce n’était pas facile pour mon épouse de les porter. Elle a pas beaucoup souffert », soutient M. Runger, maçon de profession.
L’accouchement s’est déroulé normalement pour le premier né et par césarienne pour les trois autres. Au préalable, la jeune mère avait subi une intervention chirurgicale. » Ti ena 5 ti baba. Inn bizin tir ene ti baba dan so tub. Apres kine ale decouvert ki ena 4 ti baba encore », indique M. Runger.
» J’espère aujourd’hui recevoir un coup de main du gouvernement », ajoute-t-il. Devina Bhoyjonauth est déjà mère de deux filles, de six et quatre ans, issues d’une précédente union.
Retrouver plus de détails dans l’édition du Mauricien du vendredi 1 mars.