MYTHE OU RÉALITÉ ? : Quand Air Mauritius devient un théâtre d’ombres … avec Ken Arian aux ficelles

Ken Arian, l’infatigable stratège des coulisses d’Air Mauritius, prouve qu’il n’a pas besoin d’un bureau pour tirer les ficelles, avec la précision d’un marionnettiste bien inspiré. Les couloirs de l’antre du gouvernement lui suffisent. Alors qu’on le croyait relégué au placard après les élections, il refait surface en chef d’orchestre des intrigues. Sa dernière création ? Une tragi-comédie en trois actes, avec des personnages improbables et des rebondissements dignes d’une série B.

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Acte I : Dass Thomas, l’allié providentiel
La nomination annoncée de Dass Thomas au poste de CEO. Coïncidence ? Pas vraiment. Ce bon vieux Dass Thomas est un proche de Ken Arian, avec des liens qui remontent à leurs aventures communes chez Harel Mallac — une époque où l’amitié et, selon certains, la parenté, faisaient déjà bon ménage. Résultat ? Un scénario bien ficelé où Dass Thomas semble être l’acteur principal d’un film écrit par Arian lui-même.

Acte II : Le retour rocambolesque de Laurent Recoura
Deuxième acte, et pas des moindres : Laurent Recoura. Oui, celui-là même, ancien COO renvoyé pour faute grave, qui revient d’entre les morts avec la détermination d’un méchant dans une saga à rallonge. Recoura, c’est l’homme derrière l’achat des A330/200, ces avions aussi fiables qu’une vieille machine à laver, qui ont coûté à Air Mauritius Rs 2 milliards en pertes. Et ce n’est pas tout : l’homme est aussi connu pour ses folies budgétaires, comme un écran à Rs 1,4 million pour afficher des flèches ou une charrette à bœufs à Rs 500 000. Si la gestion de Recoura était un sport, ce serait sûrement du rodéo sans selle.

Ah, et n’oublions pas son départ en 2024, marqué par des employés tellement ravis qu’ils l’ont littéralement escorté jusqu’à la sortie. Après six mois d’échec à convaincre d’autres compagnies aériennes de ses talents, le voilà qui revient quémander un poste chez Air Mauritius, au détriment des talents locaux. Mais pas de panique : Ken Arian, fidèle à lui-même, défend son retour comme un scénariste incapable de tuer son personnage préféré.

Acte III : Amba Manikam, la cerise sur le gâteau
Enfin, dans un rôle plus discret mais tout aussi croustillant, Amba Manikam. Impliqué dans les plans d’Arian, il semble prêt à jouer les marionnettes, bien enroulé dans les fils de ce théâtre d’ombres. Avec un tel casting, il ne manque plus qu’un tapis rouge et une musique dramatique pour compléter le tableau.

Dénouement : Tragi-comédie ou farce ?
L’exaspération monte parmi les employés, qui redoutent un retour aux dérives d’antan. Mais que faire face à ce spectacle ? Devenir les héros d’une révolution interne ou se résigner à être des figurants dans cette pièce absurde ? Une chose est sûre : Air Mauritius, sous la plume de Ken Arian, pourrait bien être rebaptisée « L’Air des Complots ».
Si cette histoire n’était pas si réelle, elle pourrait presque faire rire. Mais à ce mauvais cinéma, il faudra plus qu’un scénariste talentueux pour redonner des ailes à cette compagnie… peut-être un miracle ?

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