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Monde du travail : Une nouvelle fédération syndicale voit le jour

Une nouvelle fédération syndicale voit le jour. Il s’agit de The Autonomous Trade Unions Federation (ATUF), qui représentera à la fois les travailleurs du secteur informel, du secteur privé, de la fonction publique et des corps para-étatiques. Elle est présidée par Suraj Ray, le président du Mauritius Council of Social Service (MACOSS).

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Suraj Ray, a affirmé que Maurice a passé par des moments difficiles en raison du Covid-19. Cependant, il a dit constater que la résilience du pays a été remarquable face aux effets dévastateurs du Covid-19. La Banque de Maurice, a-t-il souligné, vient de vendre des devises étrangères sur le marché local. « C’est une décision sans précédent pour stabiliser la roupie mauricienne. Il faut savoir que le taux d’inflation ces trois dernières années a eu un impact significatif sur le panier de la ménagère. Nous appréciions cette démarche de la Banque de Maurice qui va certainement aider le secteur import-export », déclare-t-il.

Avec le maintien du protocole sanitaire, il est d’avis que le Covid-19 commence à s’estomper. Il constate que la tendance sur le plan du chômage est révisée à la baisse. Il a tenu à féliciter le gouvernement pour ce scénario. « Cependant, un grand nombre de nombre de jeunes tombent dans la catégorie des chômeurs », dit-il. Il a ainsi demandé aux jeunes chômeurs de se lancer dans l’entreprenariat. « Malheureusement, les banques font obstacle aux syndicats et des organisations non-gouvernementales lorsqu’ils sont à la recherche des fonds. Les frais des banques sont mirobolants et cela est inconcevable dans un pays qui est en train de passer par des difficultés », ajoute Suraj Ray.

Le prix du carburant a augmenté et toutes les banques ont commencé à imposer des frais additionnels pour les utilisateurs des cartes magnétiques. Fort heureusement, selon Suraj Ray, Mauritius Telecom (MT) offre la possibilité de faire le paiement pour l’achat du carburant à zéro frais. Il a tenu à féliciter MT « pour cet excellent travail car c’est une mesure sociale très fort qu’il faut à tout prix souligner ».

Il devait affirmer que « le contrôle des prix est difficile dans un marché libre ». Il dit regretter qu’il y ait actuellement un manque de personnel pour aller vérifier si les commerçants sont en train de pratiquer des prix exorbitants ». Les commerçants doivent jouer le jeu. « Malheureusement la situation sur le terrain est écœurante. Comment peut-on vendre un chou à Rs 450 ? Il faut donner la possibilité au secteur de l’agriculture de reprendre son cours normal. Ici nous constatons que c’est toujours les gros agglomérats et les supermarchés qui s’organisent en cartel comme si ce sont 5 à 6% de la population qui contrôle un pays. Il faut plus de démocratisation pour que les gens retournent vers l’agriculture. Ces gros agglomérats sont en train d’appauvrir la population. Ces compagnies privées ne peuvent tenir en otage une population qui est en train de souffrir », concède Suraj Ray.

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